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Les caméras de l'aéroport ont FILMÉ l'attaque d'Orly: l'assaillant s'est jeté sur le dos de la militaire

Des images impressionnantes ont été tournées par les caméras de surveillance de l'aéroport d'Orly, en France, ce samedi, quand un assaillant a pris en otage une militaire avant d'être abattu. Tout s'est joué en moins de trois minutes à peine.

Les images des caméras de vidéosurveillance de l'aéroport d'Orly ont été dévoilées. Elles montrent toute l'attaque survenue samedi dernier, à 8h22. On y voit deux militaires déambuler calmement. Soudain, l'agresseur arrive et s'en prend à la seule femme militaire. Personne ne réagit. L'autre militaire ne se rend pas tout de suite compte de l'agression.

Ziyed Ben Benlgacem pose son revolver sur la tempe de la jeune femme. Il se sert de la militaire comme un bouclier humain et crie "Posez vos armes! Mains sur la tête! Je suis là pour mourir par Allah! De toute façon, il y aura des morts".


L'autre militaire ne voit pas tout de suite que sa collègue est attaquée

Les voyageurs présents dans le hall prennent la fuite. L'agresseur entraîne alors son otage plusieurs mètres plus loin. L'agresseur tente de la désarmer de son fusil d'assaut et échoue à deux reprises. L'homme tombe à terre puis se relève. Les deux militaires tirent à deux reprises sur lui.

Un troisième coup de feu est tiré. Ben Belgacem est tué. Il est 8h25. L'agression a duré moins de trois minutes.


Deux hommes arrêtés et interrogés: ils auraient fourni l'arme à l'assaillant

Deux hommes, âgés de 30 et 43 ans et soupçonnés d'avoir fourni l'arme à l'assaillant de l'aéroport d'Orly samedi. Les deux hommes faisaient l'objet de mandats de recherche depuis dimanche, selon l'AFP. Le plus jeune a été arrêté en état d'ébriété lundi lors d'un contrôle routier. Il est soupçonné d'avoir remis l'arme à l'assaillant quelques jours avant les faits.

Le deuxième homme est soupçonné d'avoir été présent lors de la remise de l'arme. Aucun des deux suspects ne semble graviter dans la mouvance islamiste radicale, indique pour sa part L'Express.        

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