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Les frères Bogdanov mis en examen se défendent et évoquent une "réalité parallèle"

Igor et Grichka Bogdanov ont été mis en examen jeudi 21 juin pour abus de faiblesse. Cependant, ils nient toute escroquerie et/ou tentative d'escroquerie.

Les frères Bogdanov, jumeaux les plus célèbres du PAF, ont été mis en examen jeudi 21 juin pour "escroquerie sur personne vulnérable" et "tentative d'escroquerie". Igor et Grichka sont soupçonnés d'avoir arnaqué, avec un troisième homme, une de leurs connaissances, Cyrille, un entrepreneur de spectacle parisien. La victime présumée, âgée de 49 ans, est présentée comme une personne vulnérable par la justice. Des accusations que nient totalement les deux frères, qui se disent victimes d'une "réalité parallèle". "Tout ce qui est déployé dans les médias, à la suite de l'instruction, est totalement infondé et totalement faux. Le personnage dont il est question, lorsque nous l'avons rencontré, était producteur et parfaitement sain d'esprit", assure Grichka Bogdanov, au micro de RTL France.

Son ex-femme souhaite mettre le producteur sous tutelle

Les célèbres jumeaux évoquent même la mise en place de deux projets : la relance de l'émission Temps X sur YouTube et une vente immobilière. Mais cette dernière opération financière va poser problème. Igor Bogdanov livre sa version des faits à RTL France : "Cette maison l'intéresse, on se met d'accord à la fois sur la valeur du bien et sur la répartition car il y a deux lots. Il verse un chèque de 750.000 euros. Mais malheureusement, ce chèque revient impayé et l'affaire ne va jamais au bout". Cela marque le début d'une véritable affaire dans laquelle l'entourage de Cyrille va jouer un rôle. "Son ex-femme entre dans une procédure qui vise à le mettre sous tutelle. Peu à peu, les relations s'effritent et il perd peu à peu le contrôle de son argent. Et nous, tout d'un coup, nous apparaissons, dans ce paysage qui se désagrège peu à peu, comme deux personnes qui veulent profiter de la faiblesse de quelqu'un", poursuit Igor.

Les jumeaux assurent alors ne pas avoir touché d'argent de la part de la victime présumée. "Pour qu'il y ait escroquerie, il faut qu’il y ait un échange, qu'il y ait de l'argent de perçu. En ce qui nous concerne, nous n'avons pas perçu un seul euro de cette personne", expliquent-ils considérant même Cyrille comme leur "ami". "Lui aussi il est victime. Toute cette procédure lui est préjudiciable et nous qui le connaissons bien, nous savons très bien qu'il n'est pas vulnérable (...) Il reste notre ami et nous le considérons comme quelqu'un à qui on doit le respect".

RTL France

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