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Macron, vivement critiqué ce matin dans la presse française pour "le 1er mai des casseurs" répond alors qu'il est en Australie

"Le 1er mai est la journée des travailleurs, pas la journée des casseurs", a déclaré le président de la République Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse mercredi à Sydney, après les violences qui ont éclaté en marge de la manifestation syndicale du 1er mai à Paris.

"Je ne peux ici que condamner à nouveau avec la plus grande fermeté ce qui s'est passé", a insisté le président, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre australien Malcolm Turnbull au cours duquel il a signé des accords institutionnels et commerciaux.

Il a cependant rappelé qu'il avait comme principe de ne pas s'exprimer sur des sujets français quand il était à l'étranger. Il a souligné qu'il y avait "un Premier ministre et un ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, qui étaient sur place et ont pris les décisions qui convenaient. Des interpellations ont été effectuées, toutes les mesures ont été prises".

"Il y a un gouvernement, il y a un Etat, il est dirigé, et il continuera à agir", a-t-il assuré.

Quelques heures plus tôt, il avait dans un tweet déjà "condamné avec une absolue fermeté les violences" qui ont émaillé le défilé parisien. "Tout sera fait pour que leurs auteurs soient identifiés et tenus responsables de leurs actes", avait-il écrit.

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