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Macron rend hommage au général Lecointre pour son "Adieu aux armes"

Emmanuel Macron a rendu mercredi un hommage appuyé au chef d'état-major des armées, le général François Lecointre, qui quitte ses fonctions après une longue carrière de "soldat d'exception" et est remplacé par le général Thierry Burkhard.

"Vous avez, pendant quatre ans, parfaitement répondu à toutes mes attentes", a déclaré le chef de l'Etat en s'adressant au chef des armées qu'il avait nommé en juillet 2017 après la démission soudaine du général Pierre de Villiers.

"Je vous ai choisi parce que je voulais donner du sens au commandement des armées de la Nation", a-t-il ajouté au cours du discours concluant la cérémonie de l'Adieu aux armes dans la cour de l'Hôtel national des Invalides.

Il l'a notamment remercié pour sa "loyauté" et sa "compétence", notamment pour la mise en place de la Loi de programmation militaire, qui "répare et modernise les moyens de l'armée".

"Vous pouvez partir avec la satisfaction du devoir accompli. La France vous exprime sa profonde reconnaissance", a dit M. Macron avant de serrer longuement la main du général Lecointre, âgé de 59 ans.

Durant ses 37 années sous l'uniforme, le Saint-Cyrien au profil athlétique issu de l'infanterie de marine a servi en Irak, à Djibouti, en Somalie, au Rwanda ainsi que durant la guerre de Yougoslavie en 1995. Il a également été chef du cabinet militaire de trois Premiers ministres: Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe.

Le 13 juin, il avait annoncé sa décision de quitter son poste en expliquant qu'il n'était "pas bon qu'un chef d'état-major des armées puisse être exactement aligné sur un mandat présidentiel" et donc l'élection de 2022. Il avait assuré avoir eu, avec le Président, "une même compréhension de ce que doit être le rôle des armées".

Son remplaçant comme "CEMA" est le patron de l'armée de terre, le légionnaire Thierry Burkhard, 56 ans, qui a une longue expérience opérationnelle dans la Légion étrangère et les parachutistes.

Il aura pour délicate mission de superviser la réduction annoncée par Emmanuel Macron de la présence militaire française au Sahel, après plus de huit ans d'engagement massif.

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