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Paris-2024: le CIO "serein", Estanguet veut se donner du temps

Le CIO s'est dit "serein" au terme d'une première journée de travail mercredi à Paris avec les organisateurs des jeux Olympiques de 2024, alors que des arbitrages sont attendus sur plusieurs équipements à construire.

"Je suis sûr qu'il y aura des moments difficiles mais pour le moment les signaux sont au vert", a déclaré à la presse le responsable de Paris-2024 au Comité international olympique (CIO), Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, qui s'est dit "serein et rassuré".

Une "note d'alerte" d'experts missionnés par l'Etat a récemment pointé des risques de surcoûts pour la construction du village olympique au nord de Paris et celle du centre aquatique à Saint-Denis, tout en soulevant l'hypothèse de sacrifier la construction du village des médias, à Dugny en Seine-Saint-Denis, ou de le réduire.

Sur ces points, Pierre-Olivier Beckers-Vieujant et le patron de Paris-2024 Tony Estanguet, ont temporisé.

Pour le village olympique, "le cahier des charges était établi sur 17.000 lits", mais "on réfléchit en temps réel aux besoins auxquels nous devons faire face", a expliqué le membre du CIO. "Il y aura peut être des adaptations mais c'est trop tôt pour sortir des chiffres", a-t-il ajouté.

"Il faut qu'on rentre dans cette phase d'ajustements (...) et en même temps, on veut prendre le temps, se donner un peu de temps jusqu'à la fin de l'année" pour "prendre les bonnes décisions", a ajouté Tony Estanguet.

"L'idée c'est d'avoir une première version en juin et ensuite on affine jusqu'à la fin de l'année" où il "faut qu'on ait passé un cap", a-t-il poursuivi.

Interrogé par l'AFP sur le village des médias, le directeur du CIO pour les JO, Christophe Dubi a rappelé que "le CIO ne poussait pas pour la réalisation d'un objet comme celui-ci", car "la ville de Paris offre énormément d'opportunités d'hébergement". "Mais si c'est une pièce qui est essentielle pour le développement" du territoire, "bien entendu que si on a la possibilité de l'utiliser, on l'utilisera", a-t-il ajouté.

Le village olympique et celui des médias doivent être reconvertis en logements après les Jeux, une promesse forte de la candidature de Paris-2024.

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