Accueil Actu

Patricia a perdu sa fille dans les attentats de Paris: "Il n'y a pas de raison d'être soumis à cette dictature de fous furieux"

Témoignage de Patricia, dont la fille et le beau-fils sont décédés au Bataclan, il y aura 6 mois demain. Ces attaques terroristes, qui ont fait 130 morts, ont brisé la vie de nombreuses familles.

La vie de Précilia, une jeune femme de 25 ans, s'est arrêtée peu avant 22h le 13 novembre 2015 dans la salle de concert du Bataclan. Sa maman, Patricia, s'est confiée aux médias pour évoquer sa douleur, six mois après ces attentats. "Comment peut-on s'attaquer à des jeunes qui aiment la vie ? Et parce qu'ils aiment la vie, ils aiment la liberté, on les assassine. C'est inacceptable pour moi. Donc jamais je ne pourrais envisager la perte de ma fille dans telles conditions", a-t-elle indiqué.

Dans ses cauchemars, le visage de Salah Abdeslam émerge. Le terroriste, arrêté le 18 mars à Bruxelles avant d'être transféré à Paris le 27 avril est le seul survivant du commando du 13 novembre. "J'espère qu'il aura une peine exemplaire cet individu. Je n'ai même pas envie de prononcer son nom parce que je suis révoltée par tout ce qu'ila fait", a ajouté Patricia.

Six mois après ces tragiques événements, Patricia investit toute son énergie dans l'association des victimes du 13 novembre. Elle se bat pour leurs mémoires, mais aussi pour que la vie de ses concitoyens continue sans peurs.  "Je trouve que le Bataclan doit rouvrir et on doit continuer à aller aux concerts. Nous sommes dans un pays de libertés. Il n'y a pas de raison d'être soumis à cette dictature de ces fous furieux qui se mettent à faire des tueries collectives", a-t-elle conclu.

À la une

Sélectionné pour vous