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Patrick Dewael: "Retourner aux urnes renforcerait les extrémistes"

(Belga) Le nouveau président de la Chambre, Patrick Dewael (Open VLD), estime dans un entretien publié dans Le Soir samedi que "nous entrons dans une période délicate, voire dangereuse, et cela doit inciter au sens des responsabilités". Citant des facteurs internes et externes dont le Brexit ou la guerre commerciale impliquant les Etats-Unis, tout plaide selon lui en faveur d'une constitution rapide du gouvernement, et, pour cela, "les deux plus grands partis doivent se rencontrer".

Concernant le futur exécutif fédéral, "il y aura un moment où les deux plus grands partis, de Flandre et de Wallonie, qui ont baissé tous les deux mais qui restent en tête, N-VA et PS, devront se rencontrer", assure M. Dewael, qui estime "juste" l'intention des informateurs, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte, de les réunir. "C'est la bonne option", selon le libéral. Mais une chose est sûre: pour l'Open VLD, "on peut négocier avec tout le monde sauf avec les extrémistes". "Il faut refuser toute coalition avec ces partis, mais j'ai toujours été partisan, durant toute ma carrière, de débattre avec eux. Des dizaines de milliers de gens votent pour eux, et il faut débattre avec ces partis pour démontrer que leurs solutions sont fausses. Même chose avec le parti communiste : il faut démontrer que ce qu'il propose, c'est de la foutaise. C'est le sens même du débat politique", poursuit le président de la Chambre. Pas question pour M. Dewael de nouvelles élections en cas de blocage. "Retourner aux urnes, ça renforcerait les extrêmes", assure-t-il. Or l'avancée des extrémismes n'est pas irréversible, selon le libéral. "Il y a une méthode qui est très efficace, c'est d'avoir un gouvernement et qu'il engrange des résultats". (Belga)

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