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Plus d'un millier de véhicules incendiés dans la nuit du Nouvel An à travers la France

(Belga) Au total, huit policiers et trois militaires ont été blessés en France dans la nuit du Nouvel An, de dimanche à lundi, au cours de laquelle 1.031 véhicules ont été incendiés et 510 personnes arrêtées, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le nombre de véhicules incendiés, soit directement soit par propagation, est passé de 935 l'année dernière à 1.031, a précisé le ministère, le nombre de personnes interpellées de 456 à 510.

A Champigny-sur-Marne, dans la banlieue est de Paris, deux policiers - un homme et une femme - appelés en raison d'une rixe pendant une soirée privée ont été pris à partie et roués de coups peu avant minuit, ce qui a provoqué une vague d'indignation parmi les internautes et a également fait réagir le président Emmanuel Macron. Quelque 140.000 policiers, gendarmes, militaires, sapeurs-pompiers et personnels de secours avaient été mobilisés durant la nuit de la Saint-Sylvestre. De nouveau lundi, deux policiers ont été pris à partie et l'un d'entre eux a été frappé, alors qu'ils voulaient contrôler un scooter volé à Aulnay-sous-Bois, dans la banlieue nord de Paris, a-t-on appris de sources policières. Les faits se sont produits en fin d'après-midi dans la Cité des 3.000, un grand ensemble de logements sociaux, a indiqué l'une de ces sources, confirmant une information du quotidien Le Parisien. Les policiers qui voulaient contrôler un scooter volé ont été agressés par plusieurs personnes. L'un d'eux a été frappé et souffre de contusions à la tête et d'une entorse au poignet, selon les sources. L'autre policier a tiré en l'air avec son arme de service à deux reprises pour "calmer la situation", a précisé l'une de ces sources. Au moins deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. En octobre 2016, la violente agression de deux policiers, grièvement blessés par des cocktails Molotov dans leurs voitures à Viry-Châtillon, dans la banlieue sud de Paris, avait déclenché un mouvement de protestation inédit parmi les forces de l'ordre françaises. Les policiers avaient manifesté pour exprimer leur lassitude face à la "haine anti-flics" et dénoncer le manque de moyens financiers. (Belga)

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