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Comment les larmes de Jonathann Daval ont fini par le trahir: "Il s'est accroché au cercueil, c'était indécent", témoigne un proche

Il est resté silencieux pendant plusieurs mois mais a fini par craquer. Lors de la reconstitution du meurtre de sa femme, Jonathann Daval avait avoué avoir brûlé une partie du corps d’Alexia. Pour les proches de la jeune femme, entendre la vérité sonne comme un véritable soulagement. Depuis plus d’un an, les parents d’Alexia, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, espéraient connaître les circonstances du drame. 

Dans une interview donnée à Paris Match, Grégory Gay, le mari de la sœur d’Alexia se confie. "Pendant un an, Jean-Pierre et Isabelle ont hébergé Jonathann. Ils l’ont vraiment aimé", lâche-t-il. Pendant trois mois, Jonathann Daval s'est présenté comme un veuf éploré, soutenu par les parents de la victime. Il avait participé à plusieurs hommages rendus à la victime, évoquant Alexia comme son "oxygène".

Grégory Gay raconte que lorsque les enquêteurs découvrent le corps de la jeune femme, il ne soupçonne pas une seconde Jonathann Daval. "Je pensais qu’il n’était pas assez costaud mentalement pour être capable d’une telle monstruosité", assure-t-il. Ce sont finalement les larmes du jeune informaticien qui finissent pas le trahir, notamment lors de l’enterrement d’Alexia. "Il s’est accroché au cercueil, c’était indécent", assure Grégory Gay.


Il était apparu très affaibli

Depuis plus d’un an, Jonathann est détenu à la maison d’arrêt de Dijon. Il risque la réclusion à perpétuité. Nos confrères de Paris Match dévoilent le quotidien de l’informaticien de 35 ans. "Hormis ses gardiens, Jonathann ne croise personne, ni dans la cour ni dans la salle où il fait du vélo elliptique et de la musculation. Il emprunte des livres à la bibliothèque, regarde la télévision", écrit l’hebdomadaire. Plusieurs fois par semaine, ses proches lui rendent visite au parloir. Pendant 5 mois, il a bénéficié d’une prise en charge psychologique. Le veuf était apparu très affaibli et avait dû être accompagné par des médecins.

Si la récente reconstitution du meurtre a permis d’éclaircir certaines zones d’ombre, un mystère persiste. Pourquoi Jonathann n’a -t-il pas appelé les secours après avoir porté les coups fatals à sa femme? Pourquoi avoir écrit dans un document retrouvé sur son ordinateur, un supposé déroulé de la journée de la disparition de sa femme ? Avait-il prémédité son acte? Le procès, qui pourrait se tenir au deuxième semestre 2020, permettra peut-être de répondre à toutes ces interrogations.

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