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Sur les images, on voit par exemple un groupe d'homme s'en prendre violemment à une camionnette de gendarmes. L'un d'eux arbore un drapeau belge.
Ce sont les familles de ces 7 suspects qui ont contacté les Affaires étrangères ce week-end. Des suspects qui proviennent notamment de la région liégeoise.
Ce qui leur est reproché ? "Des faits de violence, de vol ou de recel d'objets volés qui sont indiqués comme étant les raisons de la garde à vue. Mais nous n'avons pas d'autres éléments plus concrets", explique le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders.
Mais la question que tout le monde se pose, c'est que faisaient-ils là? Pourquoi s'attaquer aux symboles d'autorité français, qui ne les concernent pas? C'est une question d'opportunité, selon Bruno Frère, sociologue des mouvements sociaux et chercheur au FNRS : "On va là où ça se passe. On va là où on sait qu'il y aura une force d'impact potentielle. On va là où des symboles puissants sont susceptibles d'être attaqués."
Ce matin, le consul de Belgique à Paris a pris contact avec la police française. L'ambassade belge à Paris assistera les suspects durant la procédure judiciaire s'ils en font la demande, comme le prévoit la loi. Ils sont toujours en garde à vue.
Selon le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner, quelque 1.500 militants "ultra-violents" s'étaient infiltrés parmi les 10.000 manifestants recensés à Paris.