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Rebondissement dans la disparition d'Estelle Mouzin: "Il y a là quelque chose à creuser", déclare Michel Fourniret

Estelle Mouzin est une fillette de neuf ans qui avait disparu un soir de janvier 2003, alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes (Seine-et-Marne). Son corps n'a jamais été retrouvé et les nombreuses pistes envisagées par les enquêteurs n'ont jamais rien donné. L'hypothèse de l'implication de Michel Fourniret, plusieurs fois explorée sans succès, est une nouvelle fois relancée.

Janvier 2003, la petite Estelle Mouzin, 9 ans, disparaît alors qu'elle rentre de l'école à Guermantes (France). Son corps n'a jamais été retrouvé et les nombreuses pistes envisagées par les enquêteurs n'ont rien donné en 16 ans. Plusieurs fois évoquée, la piste Michel Fourniret n'a jamais pu aboutir, faute de preuves. Mais nouveau rebondissement ces derniers mois, d'après le quotidien français "20 Minutes". La juge d'instruction en charge du dossier sur la disparition d'Estelle Mouzin a récolté des déclarations parcellaires de Michel Fourniret et de Monique Olivier, son ex-épouse. C'est cette dernière qui a relancé une énième fois l'affaire.

Photo de Monique Olivier

Février 2019, elle est reçue dans le bureau de la juge d'instruction pour évoquer deux autres dossiers. A la fin de l'entretien, la juge lui demande "si elle n'a rien à ajouter?" Monique Olivier répond alors qu'elle souhaite aborder le dossier de la disparition d'Estelle Mouzin. "Compte tenu du temps qui passe et pour aider les familles des victimes", précise-t-elle. On ignore pour l'instant la teneur des propos dits à la juge pour le moment.

Un mois plus tard, c'est au tour de "l'ogre des Ardennes", Michel Fourniret, d'être reçu dans le bureau de la juge d'instruction. Invité une énième fois à parler de cette disparition, il déclare: "Il y a là quelque chose à creuser". Et il ajoute avoir le "cul merdeux" sur le sujet. Cette concordance de temps entre ces deux déclarations aux formes d'aveux a poussé la procureure de Paris à demander le transfert du dossier au tribunal de Paris, ville où travaille la juge d'instruction à l'origine des deux déclarations.  

Agé de 76 ans, Michel Fourniret a été condamné en 2008 à la perpétuité incompressible pour sept meurtres de jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, précédés de viol ou tentative de viol. Le 16 novembre, il a été à nouveau condamné à la perpétuité pour l'assassinat en 1988 de Farida Hammiche, dont le corps n'a jamais été retrouvé non plus.

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