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Rencontre Bertrand-Jacob (LR) à un an de la présidentielle

A un an de la présidentielle, le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat pour 2022, et Christian Jacob, le patron de son ancien parti Les Républicains, se sont retrouvés jeudi matin pour parler régionales et calendrier.

Cette rencontre, la première depuis septembre, s'est déroulée au siège des Républicains dans une ambiance "cordiale", a assuré à l'AFP M. Jacob, en précisant qu'"entre temps on s'est téléphoné, on n'est pas en rupture de relations".

"Je voulais voir Christian (...) pour lui redire ma totale détermination et que je passerais pas par des primaires", a de son côté affirmé à l'AFP M. Bertrand, précisant que la réunion "s'est très bien passée".

Xavier Bertrand a officialisé sa candidature à la présidentielle de 2022 dans une interview fin mars, prenant de court ses rivaux potentiels à droite, avant les régionales prévues en juin.

"Il a fait un choix qui est le sien, je lui ai dit que je respectais ce choix, que ce n'était pas le mien", a assuré le président des Républicains selon qui "l'opération vérité se fera à l'automne, on verra si on a un candidat qui se dégage naturellement".

"C'est à moi de créer cette dynamique, j'en ai pleinement conscience", a affirmé M. Bertrand, qui a quitté LR en 2017.

Certains responsables LR, comme le patron des députés Damien Abad ou le numéro 2 du parti Guillaume Peltier, n'ont pas caché leur bienveillance ces derniers temps pour M. Bertrand, actuellement le mieux placé dans les sondages parmi les potentiels candidats de la droite pour la présidentielle.

Selon un sondage Elabe publié jeudi, M. Bertrand avait début avril une image positive auprès de 25% des électeurs (-3 points sur un mois). A droite son image a bondi de 7 points (à 65%), et pris 5 points chez les électeurs RN. En revanche il a perdu 10 points chez les électeurs LREM et Modem, et 1 point à gauche.

M. Jacob, dont la préférence dans l'absolu "va sur François Baroin", a toutefois redit jeudi "qu'on n'est pas dans le calendrier, et donc pas dans le contexte de la présidentielle".

Le sujet de la primaire n'a "pas plus que ça" été à l'ordre du jour car "l'un comme l'autre on n'est pas de grands avocats du départage, si un candidat s'impose naturellement il n'y a pas besoin de départage", a ajouté M. Jacob, qui reste "convaincu que la primaire génère davantage de division que d'unité".

"Donc si on peut l'éviter c'est mieux", a-t-il ajouté.

Sur les régionales l'ancien ministre de la Santé, qui prévoit "forcément une triangulaire au deuxième tour" dans les Hauts-de-France, s'est également dit convaincu d'un "recul du RN grâce à notre action".

"Je le soutiendrai totalement pour les Hauts-de-France", a de son côté affirmé M. Jacob.

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