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Roberto Martinez loue "la force du groupe, clé de la campagne dans ce Mondial"

(Belga) Roberto Martinez s'est montré confiant face à la presse belge et internationale lundi lors de la conférence de presse d'avant match à la veille de la demi-finale du Mondial face à la France. Le sélectionneur national a notamment mis l'accent sur le facteur 'équipe' qui est selon lui prépondérant par rapport aux différentes individualités.

"Cette demi-finale est une opportunité unique pour toute l'équipe et pour toute la Belgique. On a l'occasion de concrétiser le dur travail réalisé lors de ces 10-15 dernières années pour faire émerger nos talents", a posé d'emblée Martinez. "Je ne pense pas que l'on relâchera la pression", a-t-il ensuite répondu à un journaliste qui lui demandait si l'équipe pouvait changer d'attitude après la victoire contre le Brésil. "Cela ne peut pas se produire quand on joue une demi-finale de Coupe du monde. La France est une équipe très similaire au Brésil en termes d'individualités. Quand on rencontre des équipes cela, on sait qu'il faut être concentré 90 minutes." Quelle sera la clé du match? Pour le sélectionneur, il faut continuer de s'appuyer sur le point fort de l'équipe: le facteur groupe. "C'est en étant une équipe que nous pourrons permettre à nos individualités de faire la différence. Je pense que nous sommes très forts comme groupe. Nous n'avons pas donné beaucoup de responsabilités aux individualités jusqu'à présent. Nos efforts ont toujours été partagés. Tout cela a été la clé de notre campagne dans cette Coupe du monde." "C'est une équipe et pas une addition d'individualités", a-t-il encore martelé. "Les joueurs ont presque fait le serment de s'entraider pour devenir une équipe encore plus performante. Cela ne s'est pas fait en un jour. Il a fallu travailler avec les joueurs mais avant tout avec les hommes pour que nous puissions tous partager la même ambition. Cela a pris deux ans et nous sommes désormais ici pour essayer de décrocher quelque chose d'important." Défense à trois ou à quatre? Martinez n'a pas dévoilé ses plans mais a lancé quelques indications pour la rencontre de mardi. "Jouer à quatre est plus facile mais le dispositif avec trois défenseurs est bien maîtrisé et convient bien à nos joueurs. Mais il y a certaines rencontres où on a besoin de jouer à quatre derrière pour être plus solides. Contre le Brésil et les dernières minutes contre le Japon, on avait besoin de cela. Cette équipe a la grande qualité de pouvoir changer quand elle en a le besoin. Compte tenu du peu de temps dont nous dispons pour préparer un match, c'est très satisfaisant pour un coach." S'il a parlé beaucoup du groupe, Martinez n'a pas évité les questions plus spécifiques sur les joueurs ou les membres du staff. Il a ainsi été très élogieux à l'égard de Kevin De Bruyne, Marouane Fellaini ou encore Thierry Henry. En fin de conférence de presse, Martinez a même lancé un clin d'œil à l'ancien sélectionneur Marc Wilmots. "Quand on est un nouveau coach, on essaye d'améliorer ce que le coach précédent a fait en se basant aussi sur ce qu'il a construit. Nous sommes heureux d'avoir pu lui offrir une revanche en battant le Brésil contre qui on lui avait annulé un but valable lorsqu'il était joueur (NDLR: Mondial 2002)." (Belga)

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