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Sommet Otan - Quelque 200 personnes ont protesté devant le dîner de gala de l'Otan à Bruxelles

(Belga) Quelque 200 personnes se sont rassemblées, mercredi de 18h00 à 20h00, avenue de la Joyeuse Entrée, aux portes du parc du Cinquantenaire à Bruxelles, pour dénoncer la politique de l'Otan, en marge du dîner de travail des chefs d'Etat et des ministres de la Défense organisé dans les musées royaux d'Art et d'Histoire. Par ailleurs, une quinzaine d'arrestations administratives ont eu lieu dans la journée en lien avec des actions directes de protestation, selon l'estimation du CNAPD, qui a lancé un appel à la mobilisation avec les associations Agir pour la paix et Vrede.

Trois grandes banderoles ont été attachées entre les arbres afin que leurs messages en anglais, "NATO GAME OVER", "Make art not war" et "You know exactly what you are doing, don't you ?", soient vus par les délégations. Alors que ces dernières approchaient pour se rendre au gala, les manifestants ont notamment scandé "War stop here". "C'était particulièrement dur de s'exprimer aujourd'hui", regrette Samuel Legros, chargé de recherche et de plaidoyer au CNAPD. D'après lui, de nombreuses personnes ont renoncé à prendre part à cette veillée aux portes du gala en raison de l'imposant dispositif policier déployé qui rendait difficile l'accès au lieu de rassemblement. De plus, les quelque 500 affiches portant le message "War stop here", placardées durant la nuit, n'étaient plus visibles au matin. Les quatre personnes qui ont déployé sur un pont de la petite ceinture la banderole arborant "Bombing for peace is like fucking for virginity" ont été arrêtées. Les policiers ont également interpellé des personnes qui lançaient de la peinture sur deux lobbies d'armement allemand et européen à proximité de la colonne du Congrès et rue Montoyer. "L'Otan a déclaré vouloir rester une alliance nucléaire, ce qui est problématique pour nous car on considère que c'est le premier obstacle au désarmement nucléaire", continue Samuel Legros. "Les Etats membres veulent allouer 2% de leur PIB (produit intérieur brut) aux dépenses militaires alors que les services de base à la population, qui procurent réellement la paix et la stabilité, se voient réduits à peau de chagrin." (Belga)

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