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Un an après les attentats de Trèbes et Carcassonne, un survivant raconte: "La peur me gagnait terriblement"

Le 23 mars 2018, plusieurs attaques à Carcassonne et dans un supermarché de Trèbes (sud), perpétrées par un même homme et revendiquées par l'EI, faisaient 4 morts et 15 blessés. Le gendarme Arnaud Beltrame avait perdu la vie pour sauver un otage.

L'un des clients qui s'étaient cachés dans le magasin témoigne. Denis s'était retranché entre 2 caisses du supermarché. Il a vécu les heures les plus longues de sa vie. Un an après, il reste marqué par cette journée. "La seule chose à laquelle on pense est de sauver sa peau. La peur me gagnait terriblement. Je savais que les forces d'intervention interviendraient. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Je me disais que je serais peut-être mort avant qu'ils arrivent", confie-t-il au micro de Patrick Isson pour RTL France. 

"On pense à sa famille, à ce qu'on leur a peut-être pas dit au moment où on aurait dû leur dire. On est résigné à son sort et on attend", ajoute-t-il.


Une attaque revendiquée par le groupe EI

Ce 23 mars, Radouane Lakdim, avait volé une voiture à Carcassonne en tuant le passager et blessant grièvement le conducteur par balles. Peu après, il avait tiré sur quatre policiers devant leur caserne et blessé l'un d'eux. Il était ensuite entré au supermarché Super U de la ville de Trèbes aux cris de "Allah Akbar". Il avait tué le boucher et un client. Le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s'était offert comme otage à la place d'une femme, avait été mortellement blessé à la gorge, peu avant l'assaut.

Le jihadiste avait été abattu par le GIGN dont deux membres sont blessés. L'attaque avait été revendiquée par le groupe EI.

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