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Un détenu arrêté neuf mois après sa troisième évasion en France: il s'était enfui dans des conditions rocambolesques

Un détenu de Fresnes qui s'était évadé en escaladant les murs de la prison a été arrêté vendredi à Perpignan après neuf mois de cavale, a-t-on appris auprès du parquet de Créteil (Val-de-Marne).

Cet homme âgé de 30 ans a été arrêté vendredi dans l'après-midi, lors d'un contrôle à la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales), a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.

Selon une source proche du dossier, l'homme revenait d'Espagne, où il avait déjà été repéré cet été. Contrôlé à Perpignan jeudi sous une fausse identité, il avait été laissé libre, avant d'être identifié comme le détenu de Fresnes.

"Nous avions de bonnes raisons de penser qu'il reviendrait à la gare ce vendredi, et une brigade anti-criminalité locale a été envoyée pour l'interpeller", a expliqué cette source.

Le 30 décembre dans l'après-midi, ce détenu plusieurs fois condamné pour des braquages et extorsions avec armes s'était évadé après avoir franchi des murs d'enceinte de plusieurs mètres de haut, depuis une cour de promenade, en s'aidant d'un grappin de fortune fait de draps noués à un morceau de bois.

Les surveillants avaient tiré plusieurs coups de feu depuis les miradors sans réussir à l'arrêter.

L'homme était classé DPS, pour détenu particulièrement surveillé, car il s'était déjà évadé à deux reprises en 2016, d'un commissariat puis du tribunal de Créteil.

Lors de ce dernier épisode, il avait réussi, en plein procès, à se glisser par l'étroite ouverture du box des prévenus avant de s'enfuir. Il avait été condamné à 8 ans de prison pour vol avec effraction, extorsion avec violence et escroquerie, en récidive.

Rattrapé trois mois plus tard, il a été condamné à 3 ans et 6 mois de prison pour cette évasion ainsi que pour une autre tentative depuis le dépôt du même tribunal fin 2017. Ce jour-là, il avait sprinté en pleine journée à travers la salle des pas perdus, avant d'être rattrapé sur les marches du tribunal.

Libérable en 2026, l'homme était par ailleurs soupçonné dans une autre affaire et devait prochainement comparaître aux assises pour extorsion, vol avec arme et recel en bande organisée.

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