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"Victoire", "enfin": des responsables de gauche saluent la libération de Lula

"Victoire", "le Brésil respire": de Jean-Luc Mélenchon à François Hollande, plusieurs responsables politiques de gauche se sont félicités de la libération de l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, sorti vendredi de prison.

"La place de Lula n’était pas en prison. La liberté lui a été rendue, je sais qu’il la mettra au service du Brésil", a salué l'ancien président de la République.

"La victoire quand on tient bon et qu'on refuse de se laisser impressionner", a tweeté le chef de file de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui lui avait rendu visite en septembre dans sa prison. Lula était incarcéré depuis plus d'un an et demi pour corruption.

"Trop heureux de cette victoire contre le fasciste Bolsonaro et le néo-libéralisme autoritaire qu’il incarne. La reconquête peut commencer au Brésil", a renchéri le député LFI Eric Coquerel sur le réseau social, au sujet de l'actuel président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro.

"C’est une étape importante pour la libération totale de #Lula et le rassemblement de tous les progressistes brésiliens. Lula libre, c’est le Brésil qui respire!", a aussi salué le secrétaire national du PCF Fabien Roussel.

"#LulaLibre ! Enfin ! Sa remise en liberté par la Cour suprême du #Brésil démontre les mensonges et les manipulations qui ont porté au pouvoir #Bolsonaro", a aussi estimé le numéro un du PS Olivier Faure sur Twitter.

Il a indiqué que le secrétaire national du PS à l'international Jean-Marc Germain rencontrerait Lula dans quelques jours pour évoquer le "combat commun contre le national-populisme".

La maire de Paris Anne Hidalgo s'est dite "heureuse" de cette libération. "Je l’attends au plus vite à Paris dont il est Citoyen d’Honneur", a-t-elle précisé. En réponse, Lula s'est dit "très reconnaissant pour l'affection que le peuple parisien (lui) a montrée".

Un juge brésilien a autorisé vendredi la sortie de prison de l'ex-président Lula, qui purgeait une peine de huit ans et dix mois pour corruption. Cette figure de la gauche latino-américaine a toujours clamé son innocence.

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