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Troisième victoire consécutive pour Toyota aux Toyota aux 24 heures du Mans

Toyota a remporté dimanche sa troisième victoire consécutive aux 24 Heures du Mans grâce à l'équipage composé de Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley.

La deuxième place va à la Rebellion de Norman Nato, Bruno Senna et Gustavo Menezes qui devance l'autre Toyota de Kamui Kobayashi, Mike Conway et Jose Maria Lopez.

Le constructeur japonais n'a jamais été inquiété lors de cette 88e édition en dépit des problèmes rencontrés par l'une de ses voitures à la mi-course.

C'est également la troisième victoire au Mans pour le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima et la deuxième pour le Néo-Zélandais Brendon Hartley.

C'est en revanche la quatrième fois que Kamui Kobayashi termine second, la victoire lui échappant en raison d'un changement de turbo juste après la mi-course qui a immobilisé sa voiture pendant plus d'une demie-heure.

Cette 88e édition s'est déroulée à huis clos à cause de la pandémie de coronavirus et a eu lieu exceptionnellement en septembre après avoir vu sa date traditionnelle de juin reportée pour la même raison.

En principe, Toyota ne participera pas à la prochaine édition de la légendaire épreuve d'endurance en 2021 avec sa TS050 hybride, se préparant pour l'arrivée de la nouvelle catégorie des "hypercars" à partir de 2022.

Buemi et Nakajima avaient gagné en 2018 et 2019 avec Fernando Alonso, le double champion du monde de Formule 1. Mais l'Espagnol a décidé de faire l'impasse sur l'épreuve mancelle cette année pour préparer son retour en Formule 1 l'an prochain avec Renault. Il a été remplacé par Brendon Hartley, déjà vainqueur au Mans en 2017 avec Porsche.

L'autre voiture japonaise, la N.7 de Conway, Kobayashi et Lopez, aura encore une fois été malchanceuse.

Partie en pole position samedi, elle a mené jusqu'à la mi-course avant de devoir changer son turbo défaillant.

La mine déconfite de Kamui Kobayashi en sortant de sa voiture après l'avoir ramenée au stand au milieu de la nuit en disait long sur la déception du pilote japonais.

Trois fois deuxième en 2019, 2018 et 2017, "Koba", un ex-pilote de Formule 1, entendait bien prendre sa revanche cette année et monter sur la plus haute marche du podium.

- En attendant les hypercars -

Le constructeur japonais partait grandissime favori pour une troisième victoire consécutive. Mais sa supériorité sur le papier a été remise en question par la balance de performance (BoP) qui a réduit leur avantage par rapport aux Rebellion, une écurie privée suisse qui participait pour la dernière fois aux 24 Heures.

Dans les autres catégories, l'Oreca N.22 de l'écurie United Autosports pilotée par Filipe Albuquerque, Paul Di Resta et Philip Hanson a gagné en LMP2. Cette écurie appartient à l'Américain Zak Brown, par ailleurs propriétaire de l'écurie de F1 McLaren.

En Grand Tourisme, les Aston Martin ont décroché la victoire tant chez les pilotes professionnels (LM GTE PRO) que chez les amateurs (LM GTE AM).

Cette 88e édition n'offrait pas un plateau exceptionnel avec seulement cinq voitures engagées dans la catégorie reine LMP1, dont les Toyota et les Rebellion.

Mais l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), l'organisateur des 24 Heures, regarde vers l'avenir avec la nouvelle catégorie hypercar, qui doit faire son apparition en 2022.

Elle semble intéresser d'autres grands constructeurs, outre Toyota, et Peugeot a déjà annoncé son retour au Mans avec ces nouveaux bolides.

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