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24 Heures du Mans: premier relais réussi pour Fernando Alonso

L'Espagnol Fernando Alonso, star de la 86e édition des 24 Heures du Mans, a brillamment passé l'épreuve de son premier relais samedi et pointait en tête à 20h00 (18h00 GMT), une demi-seconde devant la voiture soeur, la N.7.

Peu impressionné par la nouveauté, le double champion du monde de F1 a dépassé à la régulière l'Argentin José Maria Lopez, dans l'autre Toyota TS050, et cela à deux reprises, la première après dix tours seulement !

Leur lutte peu avant le cap des cinq heures de course, à l'issue d'une deuxième neutralisation, a été proprement époustouflante.

"Nando" espère s'adjuger dimanche la deuxième partie de la Triple couronne du sport automobile (après le Grand Prix de F1 de Monaco, qu'il a gagné en 2006 et 2007, et avant peut-être les 500 Miles d'Indianapolis).

Seul constructeur en lice en LMP1, la catégorie reine, face à huit prototypes non-hybrides engagés par des équipes privées, Toyota, dont les deux voitures sont parties en première ligne, a rapidement confirmé son statut de favori incontesté, reléguant ses premières poursuivantes, la SMP Racing N.17 et la Rebellion N.3, à un tour.

"Il sera extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible de les rattraper", constatait résigné le Français Thomas Laurent, pilote de la N.3, après deux heures et demie seulement.

- Baptême retardé pour Button -

"C'est à eux de perdre la course", renchérissait son coéquipier allemand André Lotterer, engagé au volant de la Rebellion N.1, cinquième à trois tours. "Sur le papier, ils ont déjà gagné, mais tout peut se passer en 24 heures."

Après 19 participations infructueuses et des frustrations en série depuis son retour en endurance en 2012, l'équipe japonaise est bien placée pour le savoir. Elle s'est d'ailleurs préparée à la course en simulant tous les pépins possibles et imaginables.

Parmi les pilotes passés par la F1 qui découvrent cette année la classique mancelle, le Britannique Jenson Button (SMP Racing) a finalement pu prendre la piste en dernière position juste avant 19h30, après que sa LMP1 soit restée plus de trois heures immobilisée dans les stands à cause d'une panne de capteur moteur.

"Je suis un petit peu frustré car c'est un problème que nous avions déjà rencontré lors des qualifications. Nous avons perdu beaucoup de tours et nous ne pouvons plus rien espérer. La course sera une séance d'essais grandeur nature pour nous désormais. L'équipe est jeune et elle doit gagner en expérience", a commenté le champion du monde 2009 de F1 pendant cette interruption forcée.

En LMP2, c'est toujours la G-Drive Racing N.26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov qui occupe la tête. Ils avaient remporté la première manche du Championnat du monde d'endurance (WEC) dans cette catégorie à Spa-Francorchamps, début mai.

Les températures devraient descendre jusqu'à 15 degrés au coeur de la nuit, avant de remonter jusqu'à 20 degrés dimanche, sous un ciel toujours couvert.

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