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Des activistes tentent de se faire entendre face à Albert de Monaco à la conférence de Bruxelles pour le climat

Le climat au centre d'une conférence internationale ce mardi 19 février à Bruxelles. Le 1er ministre Charles Michel reçoit notamment le prince Albert de Monaco, qui a toujours été très intéressé par les enjeux climatiques. Les débats ont été brièvement interrompus par des activistes.

Des activistes sont là pour rappeler aux dirigeants qu’ils n’en font pas assez. Sensibilisé depuis des années par le sort des océans, le Prince de Monaco fut un des premiers à répondre présent à cette conférence.

Il a donc entendu parler des jeunes Belges qui manifestent chaque semaine pour le climat. "Je les comprends, dit-il. C'est une urgence et nous devons tous être conscients et faire le maximum pour combattre cela".  

Les ministres des pays directement concernés l’avenir des océans, experts internationaux sont réunis pour une journée à Bruxelles dans une ambiance parfois chahutée. 

Alors que Charles Michel était en plain discours, il a été interrompu par un activiste qui est monté sur une table pour tenter de faire passer un message, qu'ils portent sur leur tee-shirt : "Déclarez l'urgence climatique maintenant". Plusieurs militants seront escortés de force vers la sortie pour permettre à la réunion de se poursuivre.


"Chaque ralliement compte"

"Ce qui se joue maintenant sous nos yeux n'est rien d'autre qu'une course de vitesse à laquelle chaque ralliement compte", a estimé le Prince Albert II de Monaco

Réconcilier climat et océans, c’était un souhait de la Belgique. Deux thèmes qui paradoxalement ne sont pas liés lors des négociations internationales. Victimes du réchauffement climatique, les océans jouent pourtant un rôle essentiel.

"Les océans, c'est un peu comme les forêts, qui contribuent à la décarbonisation, ce qui veut dire que l'excès de chaleur que nous produisons sur terre est en quelque sorte absorbé par les océans", a expliqué Sophie Mirgaux, Négociatrice de la Déclaration de Bruxelles.

La déclaration de Bruxelles souligne l’importance de la recherche scientifique. Elle appelle à réduire les émissions du transport maritime. Un inventaire d’actions et de bonnes intentions qui n’est pas contraignant.    

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