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Affaire Delphine Jubillar: les fouilles continuent, la zone de recherche a été élargie

Au troisième jour de vastes fouilles pour retrouver le corps de Delphine Jubillar, disparue depuis plus d'un an dans le Tarn, la zone de recherche a été élargie mercredi, a constaté un correspondant de l'AFP.

Des militaires, équipés d'un gyrobroyeur, étaient visibles au fond d'un vallon, et la quasi-totalité des arbustes de la zone ratissée étaient abattus, selon le journaliste présent sur ce site proche de Cagnac-les-Mines, où habitaient l'infirmière de 33 ans et sa famille.

Son mari Cédric Jubillar, mis en examen pour meurtre, est incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis son arrestation en juin 2020.

"Il y a eu une importante préparation du terrain. Le secteur ciblé a été débroussaillé avant le passage des chiens", a indiqué mercredi à l'AFP une source proche de l'enquête. "Aujourd'hui, c'est au tour d'une équipe spécialisée avec des engins de détection, radars géodésiques et détecteurs de métaux qui participent aux fouilles", a-t-il ajouté.

Au premier jour lundi, puis mardi, c'est une zone située en contrebas d'une ferme et proche d'un chemin qui avait été ratissée. Une grande tente blanche, mise en place par les militaires, a été déplacée mercredi au fond du vallon, a constaté le correspondant de l'AFP.

Un important dispositif de recherche 

Le secteur de la ferme, déjà fouillé en partie dans les semaines ayant suivi la disparition de Delphine Jubillar, a à nouveau retenu l'attention des enquêteurs après des déclarations d'un détenu d'une cellule voisine de celle de son mari.

Il affirme que le suspect numéro un, qui nie fermement son implication dans la disparition de son épouse, lui aurait confié avoir enterré le corps dans la ferme, qui a brûlé depuis.

L'un des avocats des proches de Delphine Jubillar, Me Philippe Pressecq, croit peu à cette hypothèse, considérant que le peintre plaquiste "manipule tout le monde depuis le début".

Le dispositif de recherches rassemble près d'une centaine de gendarmes et de militaires. Parmi eux, une équipe de l'unité des Fouilles opérationnelles spécialisées (FOS), sollicitée dans ce type d'opérations pour rechercher des corps enfouis ou enterrés, ainsi que des experts scientifiques de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Les fouilles entreprises pourraient durer plusieurs semaines, selon une source proche de l'enquête.

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