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Gouvernement: "on prendra le temps qu'il faut", avertit Borne, "le travail continue", assure Macron

Élisabeth Borne s'est refusée jeudi à toute "pression" pour former son gouvernement et assuré que cela prendrait "le temps" qu'il faudrait pour avoir "la meilleure équipe".

"On ne va pas se mettre la pression de décider là, tout de suite, maintenant. On veut la meilleure équipe", a déclaré Mme Borne lors de son premier déplacement de Première ministre aux Mureaux (Yvelines), trois jours après sa nomination.

"On prendra le temps qu'il faut pour avoir la meilleure équipe", a-t-elle ajouté devant la presse. "Évidemment on n'est pas en train de traîner. Je peux vous assurer qu'on y travaille très étroitement", a insisté la Première ministre qui s'était de nouveau rendue à l'Elysée jeudi matin pour travailler avec le président Macron à la formation de son gouvernement.

Le chef de l'Etat a également été interpellé sur le sujet en marge de la visite à l'Elysée de son homologue moldave Maia Sandu: "Le travail continue mais ce n'est pas une chose légère", la constitution d'un gouvernement "requiert du temps, des échanges de fond (...) donc autant de temps qu'utile et nécessaire car il s'agit du gouvernement de la France", a-t-il dit.

Dans les Yvelines, Mme Borne a dédié sa première visite de terrain à une rencontre avec des associations œuvrant en faveur de l'égalité des chances et de l'insertion des femmes, soulignant que ce serait aussi une grande cause du second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Dans la lignée de la passation de pouvoirs lundi avec Jean Castex, au cours duquel elle avait dédié sa nomination "à toutes les petites filles", elle a encouragé les jeunes filles rencontrées à savoir "rêver" et avoir "confiance en elles", et est revenue sur son propre "parcours de vie difficile".

"Je dois tout finalement à la République et à notre pays et donc c'est pour ça que ça me tient à cœur, cette chance qu'on peut avoir dans notre pays de réaliser ses rêves (..) malgré le fait qu'on n'a pas les réseaux, qu'on n'a pas les codes et qu'on n'a peut-être pas eu la bonne adresse", a souligné la Première ministre dont le père, ancien déporté, s'était donné la mort alors qu'elle n'avait que 11 ans.

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