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Cancer de l'ovaire: un traitement retarde de six mois une rechute

L'anti-cancéreux Votrient, du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, retarde de près de six mois une rechute chez des patientes atteintes d'un cancer avancé de l'ovaire initialement traitées avec succès, selon un test clinique révélé samedi. Malgré le succès d'un premier traitement avec la chirurgie et de la chimiothérapie, 70% des malades atteintes de ce cancer avancé rechutent, dont la moitié la première année. "L'essai clinique (de phase 3-4) montre que nous avons finalement un traitement qui peut prolonger le contrôle de la croissance de la tumeur obtenu par des traitements initiaux", souligne le Dr Andreas du Bois, professeur de gynécologie à la clinique Essen Mitte à Essen, en Allemagne, principal auteur de cette étude. "Si le pazopanib (commercialisé sous la marque Votrient) est approuvé par les autorités des médicaments pour traiter le cancer avancé de l'ovaire, un grand nombre de malades bénéficieront d'une plus longue période de rémission et sans nouveau traitement de chimiothérapie", ajoute ce cancérologue qui a présenté les résultats de cet essai clinique à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), réunie ce week-end à Chicago (Illinois). Dès que le cancer réapparaît, ces femmes doivent recommencer des traitements agressifs, relève ce chercheur, notant qu'il n'existe pas encore de test pouvant prédire une récurrence de la tumeur. Le Votrient, un médicament administré oralement, cible plusieurs fonctions moléculaires de la tumeur, dont sa capacité à développer des vaisseaux sanguins pour se nourrir. (Belga)

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