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Cette Colombienne de 104 ans a guéri du coronavirus DEUX FOIS

A Tunja, dans le département de Boyaca en Colombie, Carmen Hernandez, 104 ans, a vaincu deux fois le coronavirus, redonnant ainsi espoir aux soignants. "L'âge, les comorbidités et les ressources ne nous limitent pas", se réjouit à l'AFP Ricardo Morera, l'un des médecins qui s'est occupé d'elle.

Carmen Hernandez, une patiente colombienne de 104 ans atteinte du coronavirus, a réussi à le vaincre. Pas une, mais deux fois! Et en moins de 6 mois! Sortie le 5 avril des soins intensifs de "l'Hospital Universitario San Rafael" de Tunja où elle était hospitalisée, Carmen est aujourd'hui saine et sauve. 

Un cas médical "difficile à gérer": Carmen "n'a plus de nez"

Ricardo Morera, médecin à l'hôpital de Tunja où était hospitalisée Carmen, donne des détails concernant son état de santé et l'évolution du virus lorsqu'elle était en soins intensifs. 

"Il s'agissait d'un cas médical difficile à gérer car la dame n'a pas de nez, elle l'a perdu à cause d'un carcinome (ndlr, tumeur maligne de la peau) il y a plusieurs années. L'apport d'oxygène était donc très difficile", débute le médecin. Carmen en était aussi à sa deuxième infection du coronavirus, "les complications étaient donc beaucoup plus difficiles à gérer", poursuit Ricardo Morera. 

Toujours d'après ses explications, dans les premiers jours de la maladie, Carmen a subi "une évolution" jugée inquiétante notamment dues "à l'approvisionnement en oxygène". 

Carmen a aujourd'hui rejoint la maison de retraite où elle vit, totalement guérie 

"Au début, il était très difficile de communiquer avec elle... Bien qu'elle soit une personne très vivante, il est arrivé un moment où elle ne communiquait plus et ne mangeait plus", raconte le médecin. "Au cours des cinq derniers jours, son amélioration a été assez significative et elle a commencé à nous remercier! Chaque jour, elle nous donnait sa bénédiction et le faisait à toute personne qui la saluait", continue-t-il.

"Elle (Carmen Hernandez) nous inspire. Elle nous motive pour continuer à travailler! L'âge, les comorbidités, et même les ressources ne nous limitent pas", se réjouit Ricardo Morera. 

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