Accueil Actu

Charles Michel évoque forcément le climat au sommet de l'ONU: "Ne sombrons pas dans le piège angoissant du catastrophisme"

Le Premier ministre belge Charles Michel a identifié jeudi, devant l'assemblée générale de l'ONU, trois grands défis dans lesquels on ne peut qu'entrevoir des axes majeurs de sa future fonction de président du Conseil européen.

Le climat - thème hyper-médiatisé d'un sommet spécial lundi à l'ONU, notamment à travers la figure de la jeune activiste suédoise Greta Thunberg - est le premier défi global qu'il a cité.

"Il ne s'agit pas d'être tétanisé par la peur ou la colère (...), ne sombrons pas dans le piège angoissant du catastrophisme", a affirmé M. Michel. "Mon message est optimiste. Nous pouvons réussir et nous allons réussir", a répété le libéral, en insistant sur l'innovation, la technologie et la liberté d'entreprendre.

Pour accélérer l'atteinte des objectifs de développement durable, deuxième thème principal de cette semaine onusienne, "le secteur privé peut jouer un rôle majeur pour faire reculer la pauvreté", a-t-il ajouté, alors que l'ONU peine à convaincre ses Etats membres de délier davantage les cordons de la bourse.

En matière de paix et de sécurité, le futur président du Conseil européen s'est inscrit dans la ligne de l'UE, relevant notamment que "nous ne sommes pas débarrassés du terrorisme" de Daesh.

Le futur président du Conseil européen s'est abstenu de s'apesentir sur des sujets polémiques intra-européens, lui qui sera chargé de dégager des consensus parmi les dirigeants des Vingt-sept et de gérer les suites du Brexit.

 

À lire aussi

Sélectionné pour vous