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Conflit en Syrie - Les frappes en Syrie, "insulte au président russe"

(Belga) Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à "insulter le président russe", un acte qui sera suivi de conséquences, a averti vendredi l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov.

"Nous avions averti que de tels actions appelleraient des conséquences", a écrit le diplomate dans un communiqué. "Nos mises en garde ont été ignorées", a-t-il déploré, peu après que les Etats-Unis, la France et le Royaume Uni ont déclenché des frappes contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre des civils. Le régime à Damas a dénoncé cette opération militaire, qu'elle a estimée "vouée à l'échec", y voyant une "violation flagrante" du droit international. "L'agression tripartite contre la Syrie est une violation flagrante du droit international (...) et elle sera vouée à l'échec", a rapporté l'agence officielle Sana. Les frappes ont ciblé le programme d'armement chimique de la Syrie. Rapidement, le général Joe Dunford, chef d'état-major américain, a annoncé qu'elles étaient terminées. Il partageait le podium au Pentagone avec le ministre de la défense Jim Mattis, qui a indiqué qu'aucune autre opération n'était prévue pour l'instant. Les frappes étaient un "one-time shot", a précisé le ministre. Il a tenu à souligner que "les frappes visaient le régime syrien. En les menant, nous avons tout fait pour éviter de toucher des civils ou des forces étrangères." Jim Mattis a ajouté que les alliés avaient pris soin d'éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays, mais que Moscou n'avait pas été averti à l'avance de l'intervention. Selon lui, les frappes n'ont pas, selon les premières informations, fait de victimes parmi les forces américaines et alliées. (Belga)

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