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Des milliers de manifestants aux Etats-Unis pour défendre les droits des femmes

(Belga) Des milliers de manifestants participaient à la "Marche des femmes" samedi aux Etats-Unis contre l'administration de Donald Trump mais cette troisième édition est marquée par les divisions au sein du mouvement sur fond d'accusations d'antisémitisme.

Dès le début de la matinée, plusieurs centaines de personnes dont de très nombreuses femmes étaient rassemblées aux abords de la Maison Blanche à Washington où la manifestation a débuté à 10 heures (16h00 en Belgique). De nombreuses participantes portait un bonnet rose, devenu l'emblème du mouvement. D'autres défilés sont prévus ailleurs dans le pays, New York et Los Angeles notamment, à la veille du second anniversaire de l'investiture du président républicain. En 2018, les cortèges avaient réuni plus de 500.000 personnes, portés par les mouvements #MeToo et Time's Up contre le harcèlement et les violences sexuelles. Pour marquer ces "deux ans de résistance à la présidence Trump", les organisatrices ont appelé à une "vague" de manifestantes alors qu'un nombre record de femmes (131) ont été élues au Congrès des Etats-Unis lors des élections parlementaires de novembre. Mais cette année, l'unité a explosé après des accusations d'antisémitisme contre plusieurs responsables de l'organisation. Tamika Mallory, l'une des co-présidentes de la "Marche", a notamment participé à un meeting du leader du mouvement "Nation of Islam" Louis Farrakhan, aux propos régulièrement antisémites. La militante américano-palestinienne Linda Sarsour, autre co-présidente de la "Marche", a réfuté les accusations en assurant que l'organisation existait "pour combattre la bigoterie et la discrimination dans toutes ses formes, dont l'homophobie et l'antisémitisme". Mais les dissensions auraient poussé un certain nombre de femmes à rejoindre une organisation parallèle, "March On". Samedi, les deux mouvements devaient défiler séparément. (Belga)

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