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DIRECT - Guerre en Ukraine: Zelensky parle d'une "approche fondamentalement différente" de Moscou dans les pourparlers

Au 17ème jour de la guerre en Ukraine, les forces russes ont massivement bombardé les villes portuaires de Mykolaïv et Marioupol samedi, mais semblaient marquer le pas autour de Kiev qui craint un possible encerclement. Parallèlement, le président ukrainien s'est félicité d'une "approche fondamentalement différente" de Moscou dans les récents pourparlers avec Kiev, expliquant que la Russie ne se contentait plus de "juste poser des ultimatums". Il a déploré que les "partenaires occidentaux (de l'Ukraine) ne soient pas suffisamment engagés" dans cette approche.

DIRECT RTL INFO - Samedi 12 mars

21h10 - Les Russes veulent organiser un faux référendum, selon des responsables ukrainiens

Les Russes veulent mettre en scène un référendum pour créer une république indépendante à Kherson, ville proche de la Crimée, dont ils ont pris le contrôle le 3 mars, ont accusé samedi plusieurs responsables ukrainiens. "Après le scénario de 2014, les Russes essaient désespérément d'organiser un faux 'référendum' pour une fausse 'république du peuple' à Kherson", a écrit sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.  

18h00 - Prague demande à l'UE de l'aide pour accueillir les réfugiés

La République tchèque a demandé à l'Union européenne 25 ensembles de constructions modulaires pour l'aider à accueillir jusqu'à 50.000 réfugiés ukrainiens, alors que ses ressources sont presque épuisées, a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Vit Rakusan.

17h10 - Zelensky évoque une "approche fondamentalement différente" de Moscou dans les pourparlers

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité samedi d'une nouvelle approche, "fondamentalement différente", de Moscou dans ses récents pourparlers avec Kiev, soulignant que la Russie ne se contentait plus de "juste poser des ultimatums". Interrogé sur des déclarations vendredi du président russe Vladimir Poutine, qui avait évoqué des "avancées" dans les pourparlers russo-ukrainiens, le président ukrainien s'est dit "content d'avoir un signal de la Russie", lors d'une conférence de presse à Kiev diffusée sur le compte Telegram de la présidence ukrainienne. Lors des dernières discussions, "on a commencé à parler", et Moscou "ne pose plus simplement des ultimatums", ce qui constitue "une approche fondamentalement différente", a ajouté M. Zelensky. Selon lui, au cours des deux dernières années, l'Ukraine a sollicité Moscou "plus d'une dizaine de fois", "sans jamais avoir entendu qu'un dialogue pouvait avoir lieu."

16h25 - "Environ 1.300" militaires ukrainiens morts depuis le début de l'invasion russe, selon Zelensky

"Environ 1.300" militaires ukrainiens ont été tués depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a indiqué samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d'une conférence de presse à Kiev. C'est la première fois depuis le début du conflit que les autorités ukrainiennes fournissent un bilan. Le 2 mars, l'armée russe avait annoncé avoir perdu près de 500 soldats, un bilan qu'elle n'a pas actualisé depuis.

16h20 - Paris dénonce comme des "mensonges" les accusations de Moscou sur les violations du droit humanitaire par l'Ukraine (Elysée)

15h40 - L'Onu décompte près de 600 civils décédés en Ukraine

Le Haut Commissariat des Nations unies aux droits humains (HCDH) a documenté, depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février dernier, la mort de 579 civils, dont 42 enfants ou adolescents. La guerre a aussi fait 1.002 blessés jusqu'à présent, selon les chiffres de l'agence onusienne disponibles samedi.

15h00 - Poutine accuse les forces ukrainiennes de "violations flagrantes" du droit humanitaire

Le président russe Vladimir Poutine a accusé samedi les forces ukrainiennes de "violations flagrantes" du droit humanitaire, appelant son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à faire pression sur Kiev pour y mettre fin. M. Poutine a évoqué, lors d'un appel téléphonique avec ses deux homologues, des "assassinats extrajudiciaires d'opposants", des "prise d'otages de civils" et leur "utilisation comme boucliers humains", ainsi que le "déploiement d'armes lourdes dans des zones résidentielles, à proximité d'hôpitaux, d'écoles et de jardins d'enfants", selon un communiqué du Kremlin.

14h30 - Le flot de réfugiés ukrainiens ralentit quelque peu

Le flot de personnes fuyant le conflit en Ukraine a quelque peu ralenti vendredi pour approcher les 2,6 millions de réfugiés, deux semaines après l'invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine, selon le dernier décompte de l'Onu publié samedi.

Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) recensait à midi exactement 2.597.543 réfugiés venant d'Ukraine, soit 92.650 de plus que lors du précédent décompte. Ce nombre quotidien est toutefois en baisse depuis le début du conflit. Pour autant l'Europe n'avait pas connu de flot aussi rapide de réfugiés depuis la Deuxième Guerre mondiale, selon le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi.

Quatre millions de personnes pourraient vouloir quitter le pays pour échapper à la guerre, selon les premières prévisions de l'Onu, un chiffre qui devrait très certainement être révisé à la hausse, selon le HCR. Avant le 24 février, date de l'invasion russe, l'Ukraine était peuplée de plus de 37 millions de personnes dans les territoires contrôlés par Kiev - qui n'incluent donc pas la Crimée annexée par la Russie, ni les zones sous contrôle des séparatistes prorusses.

La Pologne accueille à elle seule plus de la moitié (1.575.703 selon les chiffres du HCR, 1.596.000 d'après les garde-frontières polonais) de tous les réfugiés qui ont fui depuis le début de l'invasion russe. Mais la deuxième vague commence apparemment à retomber lentement. Vendredi, le nombre des arrivées s'est élevé à 76.200, soit une baisse de 12,5% par rapport à jeudi.

14h08 - Mosquée de Marioupol: récits contradictoires, tentatives d'évacuation

Le gouvernement ukrainien a annoncé samedi le bombardement d'une mosquée de Marioupol dans laquelle se sont réfugiés environ 80 civils dont des Turcs, ce qu'a démenti l'un d'entre eux qui tente d'organiser des évacuations bloquées par les Russes. "La mosquée du sultan Souleïman le Magnifique et de son épouse Roxolana à Marioupol a été bombardée par les envahisseurs russes", a indiqué samedi le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un tweet. "Plus de 80 adultes et enfants s'abritent là, dont des citoyens turcs", a-t-il ajouté, sans préciser quand le bombardement avait eu lieu.

Les Russes bombardent la zone (...) qui se trouve à 2 km de la mosquée

Cette ville stratégique, bombardée depuis des jours, subit un siège dévastateur. Cependant, le président de l'Association de la mosquée Souleiman de Marioupol, Ismail Hacioglu, joint par la chaîne turque HaberTürk samedi en début d'après-midi, a assuré que le quartier était sous le feu mais que la mosquée elle-même n'avait pas été touchée. "Les Russes bombardent la zone (...) qui se trouve à 2 km de la mosquée, et une bombe est tombée à une distance de 700 m de la mosquée" avait-il indiqué auparavant sur Instagram. Trente civils turcs se trouvent à l'intérieur de l'édifice, "dont des enfants", a-t-il dit, sans en préciser le nombre.

Au total, 86 citoyens turcs se trouvent encore dans la ville de Marioupol, que son association essaie de regrouper, passant de maison en maison, a raconté M. Hacioglu à la télévision turque. Il a expliqué que son association avait déjà tenté à quatre reprises d'évacuer les Turcs en formant un convoi "mais les Russes ne nous ont pas laissés passer" aux barrages. "Nous allons tenter une cinquième fois", a-t-il dit. M. Hacioglu a encore précisé sur Instagram disposer de deux bus pour procéder aux évacuations.

Le ministère turc des Affaires étrangères, contacté par l'AFP, a affirmé "ne pas avoir d'information" sur la situation.

14h05 - Zelensky demande l'aide de Macron et Scholz

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à aider à faire libérer le maire de la ville ukrainienne de Melitopol, enlevé la veille par les Russes selon Kiev.

"Durant la nuit et aujourd'hui, nous parlons à nos partenaires de la situation avec notre maire. Notre exigence est claire: il faut qu'il soit libéré immédiatement (...) J'ai déjà téléphoné au chancelier Olaf Scholz. J'ai parlé au président Emmanuel Macron (...), je parlerai à toutes les personnes nécessaires pour faire libérer nos gens", a déclaré M. Zelensky dans une vidéo diffusée par la présidence ukrainienne.

"Nous attendons des dirigeants du monde qu'ils nous montrent comment ils peuvent peser sur la situation", a-t-il ajouté.

Selon le président ukrainien et le Parlement, le maire Ivan Fedorov a été enlevé vendredi par des soldats russes qui occupent Melitopol, ville du sud de l'Ukraine à mi-chemin entre Marioupol et Kherson, parce qu'il "refusait de coopérer avec l'ennemi".

13h30 - Les troupes russes progressent sur plusieurs fronts

12h54 - La Russie menace de cibler les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a menacé samedi les États-Unis, affirmant que la Russie pourrait prendre pour cible leurs livraisons d'armes à l'Ukraine, où l'armée russe avance depuis deux semaines. "Nous avons averti les États-Unis que la livraison d'armes qu'ils orchestrent depuis un certain nombre de pays n'est pas seulement un geste dangereux, c'est aussi un acte qui font des convois mentionnés des cibles légitimes", a averti Sergueï Riabkov dans une interview à la chaîne télévisée Pervy Kanal.

Il a notamment cité les systèmes de défense aérienne portables et les systèmes de missiles antichars. M. Riabkov a aussi déclaré que les "garanties de sécurité" demandées par la Russie à l'Occident, dont l'assurance que l'Ukraine ne rejoindrait jamais l'Otan, n'étaient plus valables. "La situation a changé complètement. La question est désormais d'obtenir la mise en oeuvre des objectifs de nos dirigeants", a-t-il affirmé, en référence à la "démilitarisation" de l'Ukraine que réclame le Kremlin. "Si les Américains y sont disposés, nous pourrons bien sûr reprendre le dialogue", a-t-il néanmoins ajouté, précisant que Moscou était prête notamment au sujet des accords Start de limitation des arsenaux nucléaires. "Tout dépend de Washington", a-t-il conclu.

12h35 - Nouvel entretien en cours entre Scholz, Macron et Poutine, selon l'Elysée

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz s'entretenaient une nouvelle fois samedi avec le président russe Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine, au lendemain du sommet de Versailles, a indiqué l'Élysée. Les trois dirigeants avaient déjà eu un entretien téléphonique jeudi au cours duquel la France et l'Allemagne avaient "exigé de la Russie un cessez-le-feu immédiat". Depuis leur rencontre le 7 février au Kremlin, Emmanuel Macron a eu neuf entretiens téléphoniques, en comptant celui de jeudi dernier, avec Vladimir Poutine, selon le décompte de l'Élysée.

11h30 - Plus de 1,5 millions de réfugiés ukrainiens ont fui vers la Pologne

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, 1,59 million de personnes ont fui l'Ukraine pour se réfugier en Pologne, ressort-il samedi des chiffres des garde-frontières polonais. À minuit, 17.700 femmes, enfants et vieillards ont encore franchi la frontière entre l'Ukraine et sa voisine, ont indiqué samedi les autorités polonaises sur Twitter. 

11h - Plusieurs hôpitaux touchés par des bombardements à Mykolaïv, en Ukraine

La ville portuaire de Mykolaïv, située dans le sud de l'Ukraine, près d'Odessa, a été bombardée sans répit dans la nuit de vendredi à samedi, les tirs touchant notamment un centre de soins pour le cancer et un hôpital ophtalmologique, a constaté une journaliste de l'AFP. Les fenêtres du centre contre le cancer récemment rénové, où les patients suivent des traitements de jour de chimiothérapie, ont été soufflées. Des impacts de projectiles étaient visibles sur les portes. "Ils ont tiré sur ces zones civiles, sans aucun objectif militaire. Ici, il y a un hôpital, un orphelinat, un centre ophtalmologique", tous situés dans le quartier Ingoulski au nord de la ville, a indiqué Dmytro Lagotchev, chef de l'hôpital. Au moment des frappes, aucun patient, ni soignant ne se trouvait dans le centre contre le cancer. Mais l'hôpital ophtalmologique, lui, abritait des patients au nombre non précisé. "Nous avons passé toute la nuit dans la cave, tout tremblait, les patients étaient terrifiés", a indiqué sa directrice, Kasimira Rilkova. Dans le quartier Ingoulski, les habitants n'ont plus de chauffage et beaucoup sont désormais forcés de partir.

10h05 - Une mosquée abritant 80 civils bombardée à Marioupol

Une mosquée abritant 80 civils, dont des Turcs, a été bombardée à Marioupol, port du sud-est de l'Ukraine où des milliers de personnes sont assiégées depuis des jours, a affirmé samedi le ministère ukrainien des Affaires étrangères. "La mosquée du sultan Souleïman le Magnifique et de son épouse Roxolana à Marioupol a été bombardée par les envahisseurs russes", a déclaré le ministère dans un tweet. "Plus de 80 adultes et enfants s'abritent là, dont des citoyens turcs", a-t-il ajouté, sans préciser quand le bombardement avait eu lieu.

08h  - 70% du territoire de Lougansk occupés par les Russes"

Les troupes russes contrôlent environ 70% de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué samedi le gouvernement régional. Selon le représentant Serhi Hajdaj, les parties qui sont encore sous le contrôle de Kiev sont constamment bombardés et il y a des dizaines de civils blessés et tués, alors qu'aucun corridor humanitaire n'est mis en place. Une information qui n'a pas pu être recoupée de manière indépendante, précise l'agence de presse allemande DPA. Des parties de Lougansk et de Donetsk sont sous contrôle des séparatistes pro-russes depuis 2014. L'invasion russe de l'Ukraine a commencé après que le président russe Vladimir Poutine a officiellement reconnu les territoires comme Etats indépendants fin février.  


06h45 - Ukraine: les forces russes encerclent Kiev et bloquent Marioupol

Les forces russes sont positionnées autour de Kiev samedi matin et "bloquent" Marioupol, où des milliers de personnes subissent un siège dévastateur, dans le sud de l'Ukraine, pays bombardé depuis plus de deux semaines. Les médias locaux rapportaient samedi matin des sirènes d'avertissement anti-bombardement sur l'ensemble du territoire ukrainien, notamment les grandes villes Kiev, Odessa, Dnipro et Kharkiv.

Après douze jours de siège, Marioupol, port stratégique, se trouve sans eau, sans gaz, sans électricité, sans communications, et on y voyait ces derniers jours des gens se battre pour de la nourriture. Une situation "quasi désespérée", a alerté Médecins sans frontières (MSF). "L'ennemi bloque toujours Marioupol", a lancé vendredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Les troupes russes n'ont pas laissé entrer notre aide dans la ville", a-t-il ajouté promettant d'essayer une nouvelle fois d'y acheminer "demain", samedi, nourriture, eau et médicaments. "Marioupol assiégée est à présent la pire catastrophe humanitaire sur la planète. 1.582 civils tués en 12 jours, enterrés dans des fosses communes comme celle-ci", a pour sa part accusé vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba dans un tweet accompagnée de la photo d'une tranchée.

La crise humanitaire s'étend, avec plus de 2,5 millions de personnes ayant fui l'Ukraine, dont 116.000 sont des ressortissants de pays tiers, depuis le lancement de l'invasion russe le 24 février, selon les chiffres publiés vendredi par les Nations unies. A ceux-là s'ajoutent environ deux millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, a précisé le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi.

04h00 - Les forces russes gagnent du terrain, reconnaît l'armée ukrainienne

Les attaques des forces russes se poursuivent en Ukraine et une offensive à la limite nord de la capitale Kiev a été partiellement réussie, a écrit samedi l'armée ukrainienne sur Facebook.

Dans le but de bloquer la ville de Tchernihiv par le sud-ouest, les unités russes tentaient de s'emparer des villes de Shestovytsya et Mykhailo-Kotsiubynske situées à une quinzaine de kilomètres. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi qu'une importante canalisation d'eau située près de Tchernihiv avait été endommagée par les bombardements, ce qui signifie que la ville de quelque 280.000 habitants n'est plus approvisionnée en eau. L'Ukraine a déclaré que des bombardiers stratégiques russes attaquaient des sites dans les villes de Luzk, Dnipro et Ivano-Frankivsk avec des missiles de croisière.

Les affirmations de l'armée ukrainienne n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante. Lutsk et Ivano-Frankivsk sont situées respectivement au nord-est et au sud-est de Lviv, dans l'ouest du pays, où les attaques russes se sont étendues vendredi. L'évacuation des civils des villes ukrainiennes assiégées devrait se poursuivre samedi. Six couloirs d'évacuation sont prévus dans la région de Soumy, dans le nord-est du pays, a indiqué sur Telegram Dmytro Zhyvytskyi, responsable de l'administration régionale de Soumy.  

03h00 - Joe Biden répète que l'OTAN n'interviendra pas directement en Ukraine

Le président américain Joe Biden réaffirme qu'en aucun cas les États-Unis n'interviendront directement et militairement contre les Russes en Ukraine. "Une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, c'est la troisième guerre mondiale", a-t-il averti vendredi. Dans une série de tweets, le président américain a souligné que son pays continuait à soutenir l'Ukraine. "Le peuple américain est uni. Le monde est uni. Nous soutenons le peuple ukrainien", a-t-il déclaré. M. Biden a également souligné que le Congrès américain a débloqué jeudi près de 14 milliards de dollars d'aide supplémentaire pour l'Ukraine.

Mais il ne saurait être question d'une intervention militaire directe de l'alliance de l'OTAN dans ce pays d'Europe de l'Est, a également réaffirmé M. Biden. "Je veux être clair: nous défendrons chaque pouce du territoire de l'OTAN avec toute la force d'une OTAN unie et renforcée. Mais nous ne ferons pas la guerre à la Russie en Ukraine. Une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, c'est la troisième guerre mondiale. Nous devons essayer d'éviter cela."

00h56 - Zelensky en appelle aux mères de soldats russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les mères de soldats russes à empêcher que leurs fils soient envoyés à la "guerre" en Ukraine. "Je veux le dire encore une fois aux mères russes. Particulièrement, aux mères de conscrits. N'envoyez pas vos enfants à la guerre dans un pays étranger", a déclaré M. Zelensky, dans une nouvelle adresse vidéo diffusée sur Telegram. "Vérifiez où est votre fils. Et si vous avez le moindre soupçon que votre fils pourrait être envoyé à la guerre contre l'Ukraine, agissez immédiatement" pour empêcher qu'il soit tué ou capturé, a-t-il lancé. "L'Ukraine n'a jamais voulu cette guerre terrible. Et l'Ukraine ne la veut pas. Mais elle se défendra autant qu'il faudra", a ajouté le président ukrainien.

Mercredi, la Russie a pour la première fois reconnu la présence de conscrits en Ukraine et annoncé qu'un certain nombre d'entre eux avaient été faits prisonniers, Moscou affirmant jusque-là que seuls des soldats de métier y combattaient. Cette annonce est intervenue alors que les appels de mères sans nouvelles de leurs fils envoyés en Ukraine se sont multipliés sur les réseaux sociaux.

Pour sa part, l'Ukraine a déjà invité la semaine dernière les mères de soldats russes capturés sur son territoire à venir les chercher, Kiev affirmant avoir fait des dizaines de prisonniers depuis le début de l'invasion du pays par Moscou.  Le ministère de la Défense ukrainien a alors publié les numéros de téléphone et un courriel via lesquels les mères pouvaient obtenir des informations sur leurs fils prisonniers en Ukraine.  

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