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DIRECT - Guerre en Ukraine: le gouvernement ukrainien se dit prêt à discuter de la neutralité de l'Ukraine

Les troupes russes se rapprochaient mercredi toujours plus de Kiev, à la veille de discussions entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainien en Turquie, première rencontre à ce niveau depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février. Le gouvernement ukrainien se dit ouvert à discuter de l'exigence russe que l'Ukraine reste neutre et n'entre pas dans l'Otan notamment.

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21h50 - Ukraine: Washington rejette définitivement un transfert d'avions de combat polonais (Pentagone)

20h45 - Pas de preuve d'armes de destruction massive en Ukraine, affirme l'Onu

Les Nations Unies n'ont aucune preuve que des armes de destruction massive seraient produites en Ukraine, a déclaré mercredi un porte-parole de l'Onu Stephane Dujarric. La Russie a accusé l'Ukraine, qu'elle envahit depuis près de deux semaines, de développer des armes nucléaires ou biologiques. Cette déclaration onusienne réagit à des allégations russes sur le développement en Ukraine d'armes nucléaires ou biologiques.

20h05 - Le gouvernement ukrainien se dit prêt à discuter de la neutralité de l'Ukraine

Le gouvernement ukrainien se dit ouvert à discuter de l'exigence russe que l'Ukraine reste neutre et n'entre pas dans l'Otan notamment. Kiev exige cependant en contrepartie des garanties pour la sécurité des voisins de l'Ukraine, a déclaré mercredi un haut conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous sommes certainement prêts pour une solution diplomatique". L'Ukraine ne cèdera pas "un seul centimètre" de territoire, a cependant assuré le chef de cabinet adjoint de M. Zelensky lors d'une interview avec Bloomberg Television. Un cessez-le feu et le retrait des troupes russes d'Ukraine restent également des conditions avant d'entamer toute négociation.

Le président ukrainien Zelensky a de son côté estimé, dans une interview accordée au journal allemand Bild, que la guerre ne pourrait être résolue qu'avec un dialogue direct avec le président russe Vladimir Poutine. Interrogé pour savoir s'il était prêt à reconnaître l'indépendance des républiques du Donbass, situées à côté de Crimée, M. Zelensky a déclaré que "le problème n'est pas ce à quoi je peux m'engager. Le but de tout dialogue est de mettre fin à la guerre avec la Russie", selon des propos rapportés par l'agence de presse russe Tass. "Je suis prêt à prendre certaines mesures pour (mettre fin à la guerre). Je suis prêt à discuter, aux compromis. Mais ils ne peuvent être une trahison de la population", a-t-il ajouté. "Et l'autre partie doit aussi être prête à faire des compromis". "C'est la seule sortie à cette situation. C'est trop difficile et prématuré pour discuter de détails. Il n'y a eu aucun contact entre les présidents et nous ne pourrons mettre fin à cette guerre qu'en discutant directement entre deux présidents", a-t-il insisté.

19h50 - Lavrov arrivé en Turquie pour rencontrer le chef de la diplomatie ukrainienne

Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov est arrivé mercredi soir en Turquie, où il doit retrouver son homologue ukrainien Dmytro Kuleba, pour la première rencontre diplomatique à ce niveau depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, a indiqué à l'AFP un responsable officiel turc. Les discussions prévues jeudi matin à Antalya (sud) participent des efforts du président turc Recep Tayyip Erdogan de jouer un rôle de médiation depuis le début de la crise.

19h40 - Des locaux du Parlement européen à Bruxelles pour soutenir les réfugiés ukrainiens

Le Parlement européen mettra des locaux de ses bâtiments de Bruxelles à disposition d'ONG qui coordonnent l'organisation de la diaspora ukrainienne fuyant la guerre, a-t-on appris mercredi.

17h45 - Les Etats-Unis ont déployé deux batteries anti-aériennes en Pologne (Pentagone)

17h20 - Un hôpital pour enfants détruit à Marioupol

> Plus de précisions dans notre article.

17h15 - Les troupes russes se rapprochent de Kiev

Les forces russes ont rapidement avancé ces derniers jours vers la capitale depuis le nord et le nord-est, a constaté l'AFP. Alors que la ligne de front était encore il y a cinq jours à une centaine de kilomètres au nord-est de Kiev, des colonnes de chars russes ne se trouvaient plus mercredi qu'à une quinzaine de kilomètres, près de Brovary. A 30 km de cette localité, des combats ont également lieu mercredi près de Rusaniv, ont indiqué à l'AFP des soldats ukrainiens. "Les colonnes de chars russes ont pris hier deux villages à quelques kilomètres. Ils tirent pour effrayer les gens et les forcer à rester chez eux, volent ce qu'ils peuvent pour se ravitailler et s'installent au milieu des habitants, pour ne pas que les forces ukrainiennes les bombardent", a affirmé à l'AFP Volodymyr, 41 ans, habitant près de Brovary.

17h00 - Entretien téléphonique Poutine-Scholz sur les couloirs humanitaires et les "efforts diplomatiques"

Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz se sont entretenus mercredi. Lors d'une conversation téléphonique, les deux dirigeants ont abordé les "efforts politiques et diplomatiques, en particulier le résultat du troisième round de négociations" entre des représentants russes et ukrainiens qui s'est tenu lundi, a indiqué le Kremlin dans un communiqué. Les deux dirigeants ont également "accordé une attention particulière à l'aspect humanitaire de la situation en Ukraine" et M. Poutine a "fourni des informations au sujet des mesures prises pour mettre en place des couloirs humanitaires pour évacuer les civils des zones de combats", selon la même source. Les deux dirigeants sont convenus de "poursuivre les contacts à différents niveaux", a ajouté le Kremlin.

16h45 - La Russie admet la présence de soldats conscrits en Ukraine

La Russie a pour la première fois reconnu mercredi la présence de conscrits en Ukraine et annoncé qu'un certain nombre d'entre eux avaient été faits prisonniers, Moscou affirmant jusque-là que seuls des soldats de métier y combattaient. "Hélas, plusieurs cas (attestant) la présence de conscrits dans les unités des forces armées russes participant à l'opération militaire spéciale sur le territoire de l'Ukraine ont été confirmés. Presque tous ces militaires ont déjà été retirés sur le territoire russe", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov. Cependant, "un certain nombre de militaires, y compris des conscrits, ont été capturés" lors d'une attaque ukrainienne contre un groupe russe assurant une mission de "soutien logistique", a poursuivi le porte-parole. "Des mesures exhaustives sont en train d'être prises pour prévenir l'envoi de conscrits dans des zones de combats et assurer la libération des militaires capturés", a-t-il ajouté. 

16h15 - L'Onu confirme 516 civils morts en Ukraine

Au moins 516 civils ont perdu la vie en Ukraine depuis l'invasion russe il y a près de deux semaines, ont indiqué mercredi les Nations Unies. Le précédent bilan onusien s'élevait à 474 morts civiles.

16h06 - La Russie dit avoir détruit de nombreuses cibles militaires

L'armée russe a détruit 2.786 cibles militaires lors d'une opération spéciale en Ukraine, selon des informations d'un porte-parole du ministère russe de la Défense, rapportés mercredi par l'agence de presse russe Tass. Ce porte-parole a mentionné 953 chars et autres véhicules armés, 101 lance-roquettes multipolaires, 351 pièces d'artillerie et mortiers, 718 véhicules motorisés spéciaux et 93 drones, comme cibles détruites. La Russie a lancé le 24 février une invasion de l'Ukraine, qualifiée d'"opération militaire spéciale" par le président russe Vladimir Poutine. En quatorze jours, plus de 2 millions de personnes ont fui l'Ukraine et des centaines de morts au moins sont à déplorer.

15h - Le Royaume-Uni et le Canada continuent de fournir l'Ukraine

Le gouvernement britannique a indiqué mercredi qu'il comptait poursuivre ses livraisons de missiles antichars à l'Ukraine après l'invasion russe, dans le cadre du soutien défensif apporté au pays. "En réponse à la poursuite de l'agression de la Russie, nous avons accru notre fourniture" d'armes antichars, a déclaré le ministre de la Défense, Ben Wallace, devant les députés.  Quelque 3.615 (missiles antichars portables) NLAW ont été livrés "à ce jour" et le Royaume-Uni en livrera "plus", a-t-il détaillé, ajoutant qu'un "petit envoi" de missiles antichars Javelin était également prévu. Le Canada va envoyer pour sa part du matériel militaire supplémentaire à l'Ukraine, envahie par la Russie, a annoncé mercredi à Berlin le Premier ministre Justin Trudeau. "On envoie de l'aide humanitaire, on a mis en place des sanctions extrêmement sévères pour punir (Vladimir) Poutine et les oligarques et aujourd'hui, j'annonce 50 millions de dollars (canadiens) additionnels pour envoyer des équipements militaires en Ukraine", a déclaré M. Trudeau lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz. 

13h23 - Kiev: "14.500 personnes se sont rendues en Ukraine pour prendre les armes"

Quelque 14.500 personnes se sont rendues en Ukraine ces derniers jours pour prendre les armes contre les troupes russes, a déclaré mercredi l'armée ukrainienne. Quelque 12.000 Ukrainiens sont rentrés dans leur pays pour rejoindre l'armée nationale. En outre, Kiev s'attend à ce que de nombreux étrangers se portent volontaires pour former une légion internationale.

13h15 - La ville de Lviv, plaque tournante pour orienter les Ukrainiens qui fuient le pays

13h07 - La Chine envoie une aide humanitaire à l'Ukraine

La Chine, qui n'a pas condamné l'invasion russe en Ukraine, a envoyé mercredi une aide humanitaire d'une valeur de 720.000 euros vers ce pays, a annoncé la diplomatie chinoise. Proche du régime du président russe Vladimir Poutine, Pékin se refuse depuis l'intervention du 24 février à employer le mot "invasion" et rejette volontiers la faute du conflit sur les Occidentaux et "l'expansion" de l'Otan.

12h31 - Le Kremlin dénonce une "guerre économique" menée par Washington

Le Kremlin a dénoncé mercredi la "guerre économique" déclarée par les Etats-Unis à la Russie, à la suite de l'annonce par Washington d'un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz, entre autres sanctions.

"Les États-Unis ont déclaré la guerre économique à la Russie et ils mènent cette guerre", a indiqué aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Des sanctions économiques massives ont été adoptées par de nombreux pays, notamment occidentaux, contre la Russie après l'entrée de soldats russes en Ukraine il y a près de deux semaines. 

11h59 - La centrale de Tchernobyl "complètement arrêtée" en raison de l'offensive russe

La centrale de Tchernobyl, à l'origine de la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, "a été complètement déconnectée du réseau électrique en raison des actions militaires de l'occupant russe. Le site n'a plus d'alimentation électrique", a déclaré sur sa page Facebook l'opérateur ukrainien Ukrenergo.

11h05 - La Russie constate "des progrès" dans les négociations 

La Russie a constaté "des progrès" dans les négociations menées avec l'Ukraine, a déclaré mercredi la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova. "Certains progrès ont été réalisés" dans les négociations destinées à "mettre fin dès que possible à l'effusion de sang insensée et à la résistance des forces armées ukrainiennes", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse, affirmant que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien.

10h44 - Nouveaux "couloirs" pour évacuer les civils

Russes et Ukrainiens se sont entendus mercredi pour respecter des cessez-le-feu censés permettre d'évacuer les civils de plusieurs régions bombardées, au 14e jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, que les sanctions occidentales et le boycott de nombreuses entreprises ont poussée au bord du défaut de paiement.

Mercredi matin, la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a confirmé qu'un accord avait été trouvé avec les Russes sur la mise en place entre 09H00 et 21H00 locales (07H00 et 19H00 GMT) de six couloirs humanitaires autour de zones durement frappées par les combats ces derniers jours, obligeant les civils à rester parfois des jours cachés dans des caves. Des couloirs ont notamment été définis pour évacuer les civils depuis Energodar vers Zaporojie (sud), de Izioum à Lozova (est) et de Soumy à Poltava (nord-est). Plusieurs couloirs sont également prévus pour évacuer, vers Kiev, les civils depuis plusieurs villes situées à l'ouest de la capitale, dont Boutcha, Irpin et Gostomel.

10h36 - L'Union européenne élargit ses sanctions contre Moscou et Minsk

Les Vingt-Sept ont décidé mercredi d'élargir leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l'invasion de l'Ukraine, notamment en débranchant trois banques bélarusses de la plateforme financière internationale Swift, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.

Réunis à Bruxelles, les représentants des Etats membres ont également adopté de nouvelles sanctions ciblant le secteur maritime et les cryptomonnaies, et ajouté des dirigeants et oligarques russes à leur liste noire, a-t-elle précisé sur Twitter, des mesures destinées à compléter les trois trains de sanctions adoptés par l'UE ces deux dernières semaines.

9h43 - Accord russo-ukrainien sur une série de "couloirs" d'évacuation des civils 

Russes et Ukrainiens sont tombés d'accord mercredi matin pour respecter des cessez-le feu autour d'une série de couloirs humanitaires afin d'évacuer les civils, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.

Selon elle, Moscou a confirmé son accord pour respecter une trêve de 09H00 à 21H00 locales (07H00 à 19H00 GMT) autour de six zones frappées par les combats: des couloirs ont notamment été définis pour évacuer les civils depuis Energodar vers Zaporojie (sud), de Izioum à Lozova (est) et de Soumy à Poltava (nord-est), où un corridor avait déjà permis l'évacuation de milliers de civils mardi. Plusieurs couloirs doivent également être instaurés pour évacuer vers Kiev les civils depuis plusieurs villes violemment bombardées à l'ouest de la capitale, dont Boutcha, Irpin et Gostomel.

9h15 - Heineken arrête la vente et la production de la bière Heineken en Russie

Heineken va arrêter la production et la vente de sa bière Heineken en Russie, annonce mercredi le brasseur néerlandais, qui dit agir de la sorte pour protester contre l'invasion russe en Ukraine. Heineken produit également de nombreuses marques de bière locales en Russie et réfléchit à ce qu'il convient de faire de toutes ses activités russes.

8h50 -  Sammy Mahdi veut passer à la phase fédérale de gestion de crise

Le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Sammy Mahdi (CD&V) demande au gouvernement de passer à la phase fédérale de gestion de crise face à l'arrivée de réfugiés ukrainiens sur le sol belge, a-t-il indiqué mercredi sur les ondes de Radio 1 (VRT).

M. Mahdi s'inquiète notamment quant à la disponibilité en places d'accueil pour des milliers d'Ukrainiens. Même si les initiatives se multiplient, M. Mahdi estime que cet hébergement constituera un "immense défi". Il souhaite notamment que les provinces puissent offrir de grandes structures d'accueil. Face à l'arrivée massive de réfugiés au centre d'enregistrement installé à l'ancien hôpital Bordet à Bruxelles, M. Mahdi espère que la capacité d'inscription de réfugiés pourra être augmentée d'ici la semaine prochaine.

8h39 - Au moins 10 morts dans des bombardements sur Severodonestk

Au moins 10 personnes sont mortes mardi dans des tirs russes sur la ville de Severodonetsk, dans l'Est de l'Ukraine, a affirmé mercredi le responsable de la région administrative de Lougansk dans un communiqué sur Telegram.

Selon lui, Serguïi Gaïdaï, l'armée russe a "ouvert le feu" sur des maisons d'habitation et d'autres bâtiments. Le communiqué ne précisait pas immédiatement s'il s'agissait de tirs d'artillerie. Cette région est le théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.

5h42 - Des milliers de civils évacués à Soumy, nouvelle trêve ce mercredi

Des milliers de civils ont pu fuir la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, où les forces russes ont promis une nouvelle trêve mercredi, près de deux semaines après leur invasion dans ce pays, qui a déjà fait des centaines de morts et des millions de réfugiés. Plus de 5.000 personnes ont été évacuées à ce jour de la ville de Soumy, située à 350 km au nord-est de Kiev, a indiqué mercredi l'adjoint au chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Kyrylo Timochenko, cité par des médias ukrainiens.

3h32 - La situation à la centrale nucléaire de Tchernobyl se "détériore" 

L'ancienne centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl a été de plus en plus coupée du reste du monde depuis qu'elle a été saisie par les unités russes, assure l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA).

L'agence affirme que 210 techniciens et employés locaux en charge de la sécurité ont travaillé sans cesse depuis deux semaines, car il n'y a pas eu de relève des équipes depuis la prise du contrôle russe. Les employés reçoivent de l'eau et de la nourriture mais leur situation se détériore. En outre, l'agence viennoise affirme ne plus être en contact avec ses équipements de surveillance, qui assurent que les tous les matériaux nucléaires restent en place à Tchernobyl.

"La transmission à distance des données des systèmes de contrôle des garanties installés à la centrale nucléaire de Tchernobyl avait été coupée", a affirmé l'AIEA dans un communiqué.

3h23 - Washington redoute que Moscou s'empare de structures de "recherche biologique"

Les Etats-Unis ont dit mardi redouter que les forces russes puissent "prendre le contrôle" des structures de "recherche biologique" en Ukraine et s'emparer de matériaux sensibles.

"L'Ukraine dispose d'installation de recherche biologique, et nous sommes de fait à présent assez inquiets par la possibilité que les forces russes tentent d'en prendre le contrôle", a déclaré la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, lors d'une audition parlementaire. "Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur les manières d'éviter que ces matériaux liés à la recherche puissent tomber aux mains des forces russes si elles devaient s'en approcher", a-t-elle ajouté.

1h49 - La Russie met en garde contre des conséquences d'un embargo à l'échelle mondiale 

Moscou a dénoncé la décision des Etats-Unis d'imposer un embargo sur les importations de pétrole russe sur leur sol, menaçant que la démarche aura des conséquences à l'échelle mondiale.

"Les sanctions américaines pour mettre la pression sur la Russie ont depuis longtemps dépassé toutes les limites du raisonnable politique et économique", a réagi l'ambassade russe à Washington. "Comme d'habitude, les États-Unis ne réfléchissent pas au fait que les restrictions sont toujours une arme à double tranchant". "Le rejet de nos ressources entraînera des fluctuations importantes sur les marchés mondiaux de l'énergie. Cela aura un impact négatif sur les intérêts des entreprises et des consommateurs, en premier lieu aux États-Unis même", poursuit le communiqué de la diplomatie russe.

0h53 - L'offre de cession par la Pologne d'avions Mig-29 aux USA n'est pas "viable"

Les Etats-Unis, tout en poursuivant leurs discussions avec la Pologne, estiment que la proposition de Varsovie de livrer à l'armée américaine ses avions Mig-29 pour ensuite les remettre à l'Ukraine n'est pas "viable", a déclaré mardi le porte-parole du Pentagone. "Nous ne pensons pas que la proposition de la Pologne soit viable", a indiqué John Kirby dans un communiqué, estimant qu'une telle organisation pour aider militairement l'Ukraine face à l'invasion russe "soulève d'importants motifs d'inquiétude pour l'ensemble de l'Otan".

0h46 - Russie: le risque d'un défaut est "imminent"

L'agence de notation Fitch a de nouveau abaissé mardi la note qu'elle accorde à la dette de la Russie, une décision signifiant que le risque d'un défaut souverain est à ses yeux "imminent".

Fitch, comme les autres grandes agences S&P Global Ratings et Moody's, avait déjà placé début mars la note de la dette à long terme du pays dans la catégorie des pays susceptibles de ne pas pouvoir rembourser leur dette en raison de l'accumulation de sanctions économiques à son encontre après l'invasion de l'Ukraine. Mais elle a décidé mardi de la rétrograder encore, de "B" à "C", au vu des "évolutions qui ont sapé davantage la volonté de la Russie de rembourser la dette publique". Or, plus cette note sera basse, moins les prêteurs feront confiance au pays et moins celui-ci pourra emprunter de l'argent à des taux d'intérêt raisonnables.

23h27 - Washington estime que le gazoduc Nord Stream 2 est "mort"

Le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne, visé par des mesures de rétorsion prises par Berlin et Washington après l'invasion russe de l'Ukraine, est "mort" et ne pourra pas être "ressuscité", a déclaré mardi une responsable américaine.

23h20 - Moscou suspend la vente des devises étrangères 

La vente des devises étrangères sera suspendue en Russie jusqu'au 9 septembre, a annoncé mercredi dans un communiqué la Banque centrale du pays, frappé par des sanctions occidentales sans précédent en raison de l'intervention militaire russe en Ukraine.

23h01 - La première Dame d'Ukraine condamne un "massacre de civils"

La Première dame ukrainienne, Olena Zelenska, a dénoncé mardi un "massacre de civils ukrainiens" et notamment d'enfants suite à l'invasion de la Russie, dans une lettre ouverte aux médias internationaux.

"Ce qui s'est produit il y a juste un peu plus d'une semaine était impensable. Notre pays était en paix, nos villes et nos villages étaient pleins de vie", écrit dans cette lettre au ton ardent l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky. (lire l'article complet)

 
 ©Isopix

22h02 - Le géant des boissons Coca-Cola annonce suspendre ses opérations en Russie

Le géant des boissons gazeuses Coca-Cola a annoncé mardi qu'il suspendait ses opérations en Russie, emboîtant ainsi le pas à plusieurs grands groupes américains à qui il était reproché de tarder à couper les ponts avec Moscou.

"Nous continuerons de surveiller et d'évaluer la situation à mesure que les circonstances évoluent", souligne dans un communiqué le groupe qui ne donne pas de détails sur ses activités exactes en Russie.

21h59 - Les premiers civils ukrainiens évacués par couloir humanitaire sont arrivés "en sécurité"

Les premiers civils évacués via des couloirs humanitaires de la ville de Soumy, à 350 km au nord-est de Kiev, sont arrivés "en sécurité" dans le centre du pays, a annoncé mardi l'adjoint au chef de l'administration présidentielle ukrainienne.

20h42 - La Russie déclare une nouvelle trêve humanitaire mercredi matin

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