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Donald Trump sera le premier président à participer à la marche anuelle anti-avortement

Donald Trump participera vendredi à Washington à la "Marche pour la vie" et deviendra ainsi le premier président américain à se rendre à cet événement annuel contre le droit à l'avortement.

"Le président Donald Trump sera le premier président de l'Histoire à se rendre à la Marche pour la vie", a annoncé mercredi soir la Maison Blanche sur son compte Twitter.

"On se voit vendredi", a tweeté le milliardaire républicain, prédisant une "grande foule", au-dessus d'un message appelant à participer à la "March for life" .

En 2017, Mike Pence était devenu le premier vice-président à se rendre à ce rassemblement. Et dès 2018, Donald Trump --qui par le passé s'est dit en faveur du droit à l'avortement-- s'était adressé aux milliers de militants rassemblés à Washington. Mais il l'avait jusqu'alors fait par écran géant interposé.

"Nous sommes profondément honorés d'accueillir le président Trump à la 47ème Marche pour la vie", a déclaré dans un communiqué la présidente de cette marche, Jeanne Mancini.

"De la nomination de juges pro-vie (...) à la réduction du financement par les contribuables des avortements ici et à l'étranger, et à l'appel à cesser les avortement tardifs, le président Trump et son administration ont été des défenseurs constants de la vie", s'est-elle félicité.

Cette manifestation est généralement organisée autour de la date anniversaire de l'arrêt emblématique de la Cour suprême "Roe v. Wade" légalisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) aux Etats-Unis, le 22 janvier 1973.

Depuis l'élection de Donald Trump, les militants anti-avortements ont été galvanisés par le remaniement de la Cour suprême engagé par le locataire de la Maison Blanche candidat à sa réélection en novembre, qui y a nommé deux juges opposés à l'avortement.

Plusieurs Etats conservateurs ont ainsi adopté des lois très restrictives sur l'IVG, et espèrent que la bataille judiciaire engagée les mènera jusqu'à la plus haute cour du pays, lui donnant ainsi la possibilité de revenir sur cet arrêt historique.

Le premier test décisif aura lieu en mars, quand la Cour suprême examinera une loi restrictive de Louisiane.

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