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Education: Blanquer prévoit "environ 15%" de grévistes dans le primaire jeudi

Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a dit mercredi tabler sur un taux de grévistes "d'environ 15%" dans le primaire et "moins" dans le secondaire, pour la journée d'action contre la réforme de la fonction publique prévue jeudi.

Demain "c'est une grève de la fonction publique qui aura une certaine importance", et "on peut s'attendre à un taux d'environ 15% dans le premier degré" mais "ce sera moins fort dans le second degré", a affirmé M. Blanquer sur Europe1.

"On peut regarder de près les 15% mais n'oublions pas ceux qui ne font pas grève", a-t-il ajouté, en rappelant que "nous avons eu les plus faibles taux de grévistes de l'histoire de l'Education nationale au cours des deux dernières années".

Les syndicats de fonctionnaires ont appelé les 5,5 millions d'agents publics à une journée d'actions et de grève jeudi pour s'opposer au projet de loi de réforme de la fonction publique.

Interrogé sur le relèvement du salaire des enseignants, M. Blanquer a relié la question à la réforme des retraites car "si voulons qu'il y ait de l'équité au moment de cette future retraite, il faut que dans l'intervalle on ait réussi à monter le pouvoir d'achat des professeurs".

"Ça va nous amener au cours des prochains mois dans les discussions avec les organisations syndicales à programmer l'évolution du pouvoir d'achat des professeurs", a-t-il ajouté sans donner de chiffres plus précis.

Mais garantir un salaire minimum de 2.000 euros par mois à tous les professeurs "serait un bel objectif, typiquement le genre d'objectif que je souhaite me fixer", a-t-il assuré, ne souhaitant pas "être plus précis à ce stade".

Interrogé à l'occasion du 8 mai sur l'enseignement de la Shoah, dont près de 20% des jeunes assuraient n'avoir jamais entendu parler dans un sondage publié en décembre, M. Blanquer a estimé qu'"on doit faire des progrès pour que ce chiffre tombe à zéro".

"Nous prenons le problème à bras le corps" avec un enseignement sur le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale "qui va assez en profondeur", a-t-il ajouté.

Mais "il ne faut pas se faire peur" et "la plupart" des lycéens "ont parfaitement intégré cet enseignement et ne sombrent pas dans l'antisémitisme", a-t-il ajouté.

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