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Une call-girl bélarusse assurant détenir des secrets sur Trump et la Russie expulsée de Thaïlande

Une call-girl bélarusse qui avaient fait les gros titres de la presse internationale après avoir assuré avoir des révélations à faire sur le rôle de la Russie dans les élections américaines devait être expulsée de Thaïlande, après un procès mardi pour "coaching sexuel".

Anastasia Vachoukevitch, plus connue sous le pseudonyme de Nastia Rybka, se voit "donner une chance de rentrer à la maison", a déclaré le juge du tribunal de Pattaya, selon une journaliste de l'AFP présente à l'audience. Elle n'a été condamnée qu'à une amende, alors qu'elle risquait plusieurs années de prison.

Le chef de la police de l'immigration, Surachate Hakparn, a précisé qu'elle et ses sept autres coaccusés russes, seraient "déportés" sous peu, "en coordination avec les autorités russes". Il n'était pas clair dans un premier temps si elle serait elle-même déportée en Russie ou au Bélarus voisin.

Elle était détenue depuis février 2018 en Thaïlande pour avoir dispensé des cours de "formation sexuelle" dans la station balnéaire de Pattaya, mais lors d'une audience préliminaire, elle avait accusé Washington de tenter de la faire taire en la mettant derrière les barreaux en Thaïlande.

Mardi, à l'ouverture du procès, Alexandre Kirillov, meneur du groupe avec Anastasia Vachoukevitch, a juste eu le temps de lancer des accusations contre "ceux qui ont ordonné" leur arrestation, sans plus de précisions.

Les accusations de la jeune femme l'an dernier avaient attiré l'attention car elle est une escort-girl de haut vol, ayant fréquenté l'élite politique russe. Elle est poursuivie en Russie pour avoir filmé Sergueï Prikhodko, vice-Premier ministre russe, sur un yacht du milliardaire Oleg Deripaska.

Cette vidéo était devenue virale après sa publication par l'opposant russe Alexeï Navalny.

Oleg Deripaska, qui était en lien avec l'ancien directeur de campagne de Donald Trump Paul Manafort, a nié toute relation avec Anastasia Vachoukevitch et Alexandre Kirillov, baptisé le "gourou du sexe".

La jeune femme avait fait les titres de la presse internationale après sa publication d'une vidéo sur Instagram où elle assurait être "prête à révéler les pièces manquantes du puzzle (...) concernant les élections américaines".

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