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Il suffit de scanner sa carte de transport. Chaque bouteille insérée dans la machine crédite la carte de quelques centimes. Simple et efficace.
"J’ai souvent des bouteilles d’eau et je ne sais pas où les mettre alors je les jette. Maintenant, ça paie mes trajets", témoigne un jeune homme.
Tülay est retraitée. Lorsqu’elle prend le métro, elle a toujours des bouteilles en plastique dans son sac.
"Bien sûr, il y a des gens sensés qui vont l’utiliser mais il y a encore beaucoup de gens qui les jettent n’importe où, même dans la rue", constate-t-elle.
En matière de déchets le bilan turc n’est pas glorieux. 31 millions de tonnes chaque année et seulement 11% recyclés.
"Nous voulons arriver à recycler 35% des déchets dans cinq ans, ce n’est pas énorme comme objectif. On n’arrivera peut-être à faire mieux", estime Oya Guzel, de l'association "attention aux déchets"
Pour atteindre cet objectif, les sacs plastiques seront payants dès janvier 2019. Chaque Turque en utilise en moyenne 440 par an. Aux entrées de métro, ces machines vont se généraliser. Il n’y en a que trois pour le moment.
Seul bémol : pour payer totalement un trajet avec du plastique, il faut emporter avec soi 87 bouteilles.