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Enlèvement de Mia: les suspects présentés dimanche à un juge d'instruction

Les quatre hommes entendus dans l'enquête sur l'enlèvement de la petite Mia, dont les trois ravisseurs présumés, seront présentés dimanche matin à un juge d'instruction de Nancy en vue de leur mise en examen, a confirmé samedi soir le parquet dans un communiqué.

Les gardes à vue des suspects, appréhendés mercredi et jeudi, avaient été prolongées une première fois de 24 heures. Ces prolongations ont été renouvelées à la demande du procureur de Nancy, François Pérain.

A l'issue des présentations, le magistrat tiendra une brève conférence de presse, a-t-il précisé.

Le parquet de Nancy est désormais saisi de cette affaire, la qualification d'"enlèvement d’une mineure de 15 ans en bande organisée" exigeant une compétence spécifique dont est dépourvu le tribunal d'Épinal, saisi dans un premier temps.

Quatre jours après le rapt de Mia, l'enfant de 8 ans, tout comme sa mère, Lola Montemaggi, 28 ans n'ont toujours pas été retrouvées.

Le père de la jeune femme, Claude Montemaggi, lui a cependant apporté son soutien samedi, dans un entretien à Vosges Matin. "J'approuve ce qu'elle a fait, c'est très courageux", a-t-il déclaré, estimant qu'il était "injuste" de lui avoir retiré la garde de l'enfant, confiée à sa grand-mère maternelle depuis janvier.

Claude Montemaggi s'est dit "soulagé" que sa fille qu'il imagine désormais à l’étranger "ait pu trouver le soutien de personnes, organisées, qui n'ont pas hésité à prendre des risques pour elle".

Âgés de 23 à 60 ans et sans antécédent judiciaire, les quatre suspects placés en garde à vue dans cette affaire ont été arrêtés mercredi et jeudi à Paris, en Seine-et-Marne, aux Lilas (Seine-Saint-Denis) et en Meurthe-et-Moselle.

La petite Mia a été enlevée mardi par trois hommes, par ruse et sans violence, alors qu'elle était hébergée aux Poulières, un village vosgien situé à une trentaine de kilomètre d'Epinal, chez sa grand-mère maternelle. Cette dernière avait été désignée en janvier "tiers de confiance" par la justice.

Les ravisseurs présumés ont affirmé avoir agi à la demande de la mère de l'enfant qui voulait récupérer sa fille.

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