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F1: Williams de retour aux affaires aux essais hivernaux

Mercredi, 14h27: la Williams peut enfin prendre la piste pour la première fois, lors de la troisième journée des essais d'avant-saison de Formule 1, dominée par... le Russe Daniil Kvyat (Toro Rosso) et le Finlandais Kimi Räikkönen (Alfa Romeo Racing).

Comme souvent lors des tests, ces deux premiers chronos sous la barre des 1 min 18 sec sont toutefois à relativiser, les deux pilotes étant les seuls à avoir chaussé les pneus les plus tendres et donc les plus rapides.

Après deux jours de domination de Ferrari sur le circuit de Barcelone, avec l'Allemand Sebastian Vettel lundi puis la jeune recrue monégasque Charles Leclerc mardi, il est trop tôt pour tirer des conclusions sur l'état des forces en présence.

Les observateurs commencent toutefois à être à l'affût du moindre indice du niveau de performance de Mercedes, qui vise un sixième titre consécutif chez les constructeurs comme chez les pilotes en 2019.

Mercredi, le Finlandais Valtteri Bottas et le Britannique Lewis Hamilton sont de nouveau en retrait, avec les 11e et 12e temps à 3 secondes de Kvyat et plus de 2 sec de Vettel.

"C'est un peu la même chose à chaque fois ces dernières années, Ferrari commence très bien, donc on pouvait s'y attendre, a répondu Hamilton en conférence de presse. Nous, nous allons en profondeur pour essayer de comprendre la voiture. Nous suivons nos propres processus et travaillons très dur."

"Pour le moment, je ne m'inquiète de rien. Je me concentre sur notre travail. On ne sait pas ce que font les autres", a poursuivi celui qui assure n'avoir jamais été aussi en forme.

"Il est impossible de le quantifier mais Ferrari va très bien en ce moment. Ils ont beaucoup roulé également, donc ils disposent probablement d'une voiture encore meilleure que l'an dernier, ce qui veut dire que le défi sera encore plus relevé."

- "Soulagement palpable" -

On aura également remarqué la fiabilité du moteur Honda, qui équipe désormais Toro Rosso et Red Bull, et les trois pannes subies par Haas, l'équipe du Français Romain Grosjean.

Mais l'événement de la journée a été la sortie inaugurale de la Williams, après deux premiers jours sans rouler. En début d'après-midi donc, le "rookie" britannique George Russell a enfin pu sortir sa Williams du garage "dans une atmosphère de soulagement palpable", pour reprendre les mots de Claire Williams, qui dirige l'écurie dernière du championnat la saison passée.

"Il est devenu évident sur le tard que nous n'allions pas pouvoir maintenir le déverminage (prévu samedi) puis le premier jour d'essais", a raconté celle-ci face à la presse.

"Nous pensions réunir tout ce dont nous avions besoin pour entrer en piste mardi mais des pièces ne sont pas arrivées dans les délais prévus", a-t-elle poursuivi, déclinant d'en expliquer les raisons. "Nous avons pleinement conscience de certains problèmes mais il est trop tôt pour en discuter en détail et nous ne le ferions probablement pas (en externe) de toute façon."

Les dernières pièces devaient arriver dans la soirée et Williams "se concentrer pleinement" sur un programme de tests aérodynamiques "condensé" à partir de jeudi, dernier jour de la première session d'essais (la deuxième aura lieu du 26 février au 1er mars).

"Je ne pense pas que nous mesurerons avant quelque temps toutes les conséquences de ces deux journées manquées", a admis Claire Williams, "certaine" toutefois de disposer de deux voitures et d'un châssis de remplacement en Australie mi-mars pour le Grand Prix inaugural.

Le début de saison s'annonce quand même de nouveau compliqué pour l'écurie britannique: Russell n'a couvert mardi que 23 tours, avec un meilleur temps à... près de huit secondes de Kvyat.

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