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Face à Omicron, Israël adopte une nouvelle stratégie: "Le gouvernement veut se focaliser sur les personnes à risque"

En Israël, la vie reprend presque normalement. Il n'est plus question de confinement et les rassemblements de masse sont désormais autorisés.

Le gouvernement israélien adopte une stratégie différente qu'en Europe. Un ancien journaliste français et habitant de Tel-Aviv, Julien Bahloul, nous raconte la situation sur place. "Lorsque la vague omicron est arrivé en Israël, les hôpitaux était vide. La vague Delta était déjà finie depuis longtemps. Il y avait à peine 80 cas graves dans tout le pays contre 1200 dans le passé. La stratégie, c'est qu'on mise tout sur le vaccin, on mise tout sur le passe sanitaire et aussi sur le médicament de Pfizer qui diminue de 90 pourcent les risques de formes graves de covid. Ce médicament est déjà arrivé en Israël depuis une semaine. Le gouvernement veut donc uniquement se focaliser sur les personnes à risque. Par exemple, depuis ce matin, il n'y a que les personnes de plus de 60 ans, les non-vaccinés et les plus vulnérables, qui ont le droit d'aller faire des tests PCR. Maintenant, les moins 60 ans ne viennent plus faire de test de PCR. Si on est cas contact, on est appelé à se tester tout seul à la maison", explique-t-il.

Pourquoi teste-t-on les plus de soixante ans ? "Pour les repérer à temps, leur donner le médicament et les sauver et on continue de vivre malgré tout avec le vaccin, le passe et le médicament", ajoute-t-il.

En Israël, il n'y a donc plus de mesures contraignantes comme en Europe. "Sauf évidemment le masque et le passe sanitaire mais il n'y a aucune limitation de rassemblement. L'interdiction de voyager et l'interdiction de faire venir des touristes sont désormais levées. Israël a supprimé les derniers pays encore sur liste rouge comme les Etats-Unis. Pourquoi ? Parce que lorsque le variant omicron est arrivé, Israël a fermé complètement les frontières et a dit: 'Il faut gagner du temps, il faut retarder l'arrivée du variant'. A partir du moment où le variant omicron circule autant en Israël qu'ailleurs, il n'y a aucune raison de maintenir cette interdiction (...) Maintenant, tout est ouvert: les boîtes de nuit, les concerts, les salles de sport, etc", commente-t-il

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