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GE va cesser ses activités en Iran avant novembre

(Belga) General Electric (GE) va cesser ses activités en Iran avant le délai accordé aux entreprises par les autorités américaines, qui vont rétablir l'embargo vis-à-vis de Téhéran après le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, a indiqué jeudi à l'AFP une source proche du dossier.

Le conglomérat industriel se conforme ainsi aux demandes de Washington, qui avait donné jusqu'à 180 jours, soit jusqu'au 4 novembre, aux entreprises pour résilier les anciens contrats noués en Iran, a ajouté la source. Elles ont également interdiction d'effectuer de nouvelles transactions. Début mai, GE avait déjà indiqué à l'AFP qu'il se conformera aux injonctions américaines. "Nous adaptons nos activités en Iran comme il se doit pour nous conformer aux récents changements intervenus dans les lois américaines", a répété jeudi par email une porte-parole. "Nos activités en Iran ont été limitées jusqu'à présent et sont encadrées par les politiques et règles américaines", a-t-elle ajouté. GE faisait partie de la poignée de sociétés ayant reçu soit des licences spéciales soit le feu vert du Trésor américain pour commercer avec l'Iran après la levée d'une partie des sanctions internationales ayant suivi l'accord sur le nucléaire de 2015. Ses filiales installées hors des Etats-Unis ont reçu, depuis 2017, des contrats totalisant des dizaines de millions de dollars pour vendre des équipements et machines industrielles nécessaires dans l'exploitation des gisements gaziers et le développement des produits pétrochimiques, selon le dernier rapport du conglomérat industriel américain publié le 1er mai. Elles lorgnaient sur de nouveaux contrats, dans le gisement pétrolier South Pars, qui devait recevoir un investissement de 5 milliards de dollars de la part de la major pétrolière française Total associée au groupe chinois CNPC. Les constructeurs aéronautiques Boeing et Airbus, qui ont reçu des commandes évaluées en milliards de dollars de la part de compagnies aériennes iraniennes, sont cependant les entreprises qui vont le plus pâtir du rétablissement de l'embargo américain vis-à-vis de Téhéran. Ils n'ont pas pour l'instant annoncé quand ils comptaient annuler les commandes. (Belga)

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