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GP d'Abou Dhabi: Bottas se montre, Horner se lâche

Le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes) s'est montré le plus rapide à l'issue des deux premières séances d'essais libres du Grand Prix d'Abou Dhabi vendredi, une journée marquée par le ton piquant de Christian Horner, patron de Red Bull.

Avec un chrono de 1 min 37 sec 236/1000, Bottas a devancé les deux Red Bull du Néerlandais Max Verstappen et de l'Australien Daniel Ricciardo, respectivement de 44/1000 et 148/1000.

Le Finlandais est toujours en quête d'un premier succès en 2018, lui qui s'était imposé à Abou Dhabi en 2017.

Son équipier britannique Lewis Hamilton, sacré champion du monde pour la cinquième fois cette saison, suit, devant les Ferrari du Finlandais Kimi Räikkönen et de l'Allemand Sebastian Vettel.

Exceptionnellement ce week-end, Hamilton arbore sur son nez le numéro un, une faveur de la FIA, mais il conserve sur son capot moteur et les feuilles de classements son numéro de course, le 44.

Bien plus lente, la première session dominée par Verstappen et Ricciardo n'était de toute façon pas forcément riche en enseignements car en plein soleil les conditions n'avaient rien à voir avec ce qu'elles seront au crépuscule lors des qualifications et du départ de la course.

Peu après cette séance, le Français Esteban Ocon (Racing Point Force India), 10e temps au final vendredi, a été officiellement nommé pilote de réserve de l'écurie Mercedes.

Privé d'un volant en 2019, où il prendra néanmoins part à certains essais, mais soutenu par Toto Wolff, le patron de Mercedes, il espère "revenir plus fort en 2020", a-t-il expliqué à l'AFP.

Ocon retrouvera au simulateur de l'écurie de Brackey le Belge Stoffel Vandoorne, qui quitte McLaren ce week-end et va s'engager en Formule E à partir de décembre avec HWA, une structure très proche de Mercedes.

Le Normand a été l'un des sujets d'une conférence des patrons d'écurie qui a viré par moments à l'aigre.

- Abiteboul rit jaune -

"Si vous pouviez lui montrer ce que signifient les drapeaux, cela aiderait", a ainsi asséné Horner à Wolff, en référence à l'incident ayant opposé le Français à Verstappen au Brésil.

Pourtant n'en déplaise au "boss" de Red Bull, Ocon, quand il a tenté de doubler le Néerlandais, alors leader, n'était plus sous le régime des drapeaux bleus, qui enjoignent aux retardataires de laisser passer les pilotes qui leur prennent un tour.

"Cyril (Abiteboul) préparait le thé quand nous avons débuté avec Flavio (Briatore, l'ancien patron de Renault F1 de 2000 à 2009)", a aussi lancé Horner, interrogé sur la fin effective ce week-end de la relation de douze ans que Red Bull entretenait avec le groupe français, son fournisseur moteur.

L'actuel directeur de Renault F1, assis juste à côté de l'époux de la Spice Girl Geri Halliwell, a ri jaune.

Red Bull sera motorisé par Honda l'an prochain et l'écurie de Milton Keynes espère ne pas perdre de sa superbe face à son ancien partenaire.

Celui-ci espère de son côté que l'affaire Carlos Ghosn ne menacera pas l'engagement de la marque au losange dans la catégorie reine du sport auto.

"Nous n'avons aucune information indiquant qu'il y a aura un impact, donc nous ne voyons pas pourquoi il y aurait un impact sur ce programme plus que sur quoi que ce soit d'autre pour l'instant", a indiqué un Abiteboul prudent.

Au cours de cette même conférence, Maurizio Arrivabene a paru à la fois épuisé et agacé par les questions répétées sur les erreurs supposées de Ferrari cette saison.

Enfin le contentieux entre les équipes Haas et Racing Point Force India, la première tentant de priver la seconde d'une partie de ses gains grâce à un point de règlement, a été examiné par les commissaires, qui devraient rendre leur verdict avant le début de la troisième séance d'essais libres samedi.

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