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GP de Belgique: l'écurie Force India pas encore assurée de courir ce week-end

L'écurie Force India, récemment rachetée par un consortium d'hommes d'affaires, n'était pas encore assurée jeudi de pouvoir participer au Grand Prix de Belgique de Formule 1 ce week-end, selon plusieurs sources.

Le consortium mené par le milliardaire canadien Lawrence Stroll, père de Lance Stroll, pilote chez Williams, n'a apparemment repris que les actifs matériels dont les monoplaces et l'usine, sans faire l'acquisition du nom Force India, qui permet d'aligner des voitures en course.

"Il y a des discussions, pour l'instant ce n'est pas fait", a expliqué le pilote français Esteban Ocon à la presse.

"Je pense que la situation va rentrer dans l'ordre, la F1 ne peut pas se passer de cette équipe", a souligné le pilote français, dont la place est menacée à brève échéance par une arrivée de Lance Stroll.

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a indiqué à l'AFP qu'elle prévoyait de se prononcer sur le sujet en diffusant un communiqué jeudi.

Force India avait été placée sous administration judiciaire le 28 juillet dernier après une requête de son pilote mexicain Sergio Pérez, car elle se retrouvait en défaut de paiement avec certains de ses employés, fournisseurs et créanciers, dont Pérez.

Menacé d'extradition vers l'Inde, l'Indien Vijay Mallya, son désormais ex-propriétaire accusé notamment de blanchiment d'argent, ne quitte plus le Royaume-Uni. Treize banques de son pays lui réclament plus d'un milliard d'euros.

Le Team Principal adjoint de l'écurie, Robert Fernley, qui suppléait Mallya sur le muret des stands, est annoncé sur le départ, remplacé par le directeur général Otmar Szafnauer.

Le motorhome de l'écurie à Spa-Francorchamps ne porte pas le nom de Force India et plusieurs sponsors majeurs ont disparu de ses flancs.

L'équipe basée à Silverstone devrait également perdre une partie des gains auxquels elle avait droit de par ses résultats des dernières saisons, car McLaren, Renault et Williams sont opposés à ce qu'elle les conserve en cas de changement de nom.

Par ailleurs, un candidat déçu au rachat, le groupe chimique russe Uralkali met en doute les conditions dans lesquelles la transaction s'est opérée et accuse les administrateurs judiciaires en charge du dossier de favoritisme.

Uralkali, qui fait partie des sponsors ne figurant plus sur le matériel de l'équipe, est lié à Dmitry Mazepin, le père du pilote russe de GP3 Nikita Mazepin, également pilote de réserve de Force India.

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