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Hand: battre les Russes avec Karabatic et passer à l'ouest

Avec Nikola Karabatic pour la première fois dans la liste des seize, les Français devront, peut-être, battre les Russes jeudi (20h30) à Berlin pour aborder avec les meilleures cartes en main la deuxième phase du Mondial de handball, à partir de ce week-end à Cologne.

Peut-être, car l'enjeu de cet ultime match du premier tour dépendra de l'issue d'une autre rencontre, entre le Brésil et la Corée, dans l'après-midi (15h30). Si les Sud-Américains venaient à l'emporter, ils se qualifieraient avec la France et l'Allemagne, enlevant toute chance aux Russes et toute saveur au match du soir, car seuls les résultats entre équipes qualifiées comptent au tour principal.

En attendant, les Bleus se sont bien sûr préparés comme s'ils étaient obligés de l'emporter face à ces Russes capables du meilleur (match nul contre l'Allemagne) et du pire (défaite contre le Brésil). "Si la Russie joue son va-tout contre nous, elle n'en sera que plus dangereuse. Ca pourrait être un match difficile", a prévenu le pivot Luka Karabatic. Les Bleus devront particulièrement surveiller l'ailier vétéran du Vardar Skopje Timur Dibirov.

Pour la première fois, Nikola Karabatic sera dans la liste des seize. La star, arrivée à Berlin samedi dernier après avoir récupéré plus vite que prévu de son opération au pied d'octobre, semblait ne pas devoir rejouer avant la deuxième phase à Cologne, mais la blessure au mollet mardi contre l'Allemagne du capitaine Cédric Sorhaindo, forfait pour le reste du tournoi, a précipité les événements.

Le sélectionneur Didier Dinart a préféré ne pas faire un changement poste pour poste et continuer la compétition avec seulement deux pivots, le frère cadet de Nikola Karabatic, Luka, et Ludovic Fabregas.

Les Bleus auront un nouveau capitaine, leur doyen Michaël Guigou, même si Sorhaindo restera avec eux jusqu'au bout.

La France, en quête d'un triplé inédit au Mondial après ses sacres de 2015 et 2017, a de bonnes chances d'arriver à Cologne dans une position raisonnablement favorable pour une nouvelle poule à six. En battant ses trois rivaux, l'Espagne, la Croatie, pour le moment invaincus, et soit l'Islande, soit la Macédoine, elle se qualifierait à coup sûr pour les demi-finales, et un faux pas ne l'éliminerait pas automatiquement.

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