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Hand: un parfum de revanche entre Françaises et Russes en Ligue des champions

Six semaines après la finale de l'Euro-2018 de handball, Françaises et Russes se retrouvent samedi via leurs clubs phares Metz et Rostov-sur-le-Don en Ligue des champions, pour le début de la seconde phase, avec de la revanche dans l'air.

Après deux mois de pause en raison de l'Euro-2018 en France, la Ligue des champions reprend samedi ses droits pour les six matches de la seconde phase de groupes, avec à la clé huit places (quatre par groupe) pour les quarts de finale programmés dans la première quinzaine d'avril.

Le hasard du calendrier fait que Metz, avec ses huit championnes d'Europe françaises, va débuter à domicile contre Rostov, pépinière du hand féminin russe et qui dispose dans ses rangs de... huit vice-championnes d'Europe.

"Ca va être différent, parce que l'entraîneur est différent, elles ont aussi d'autres joueuses comme Lois Abingh. L'enjeu ne sera pas le même", souligne à l'AFP l'ailière gauche de Metz, Manon Houette, championne d'Europe 2018 et championne du monde 2017.

Lors de la première phase de groupes, Metz a perdu quelques points en route, au Monténégro contre Buducnost Podgorica (défaite 23-19) et au Danemark à Odense (match nul 19-19).

- "Ce serait marquant" -

"Ca reste un match très très important pour nous. Ca fait quelques temps qu'on est invaincues à Metz en Ligue des champions. On se projette beaucoup sur ce match, depuis que l'on est rentrées début janvier à Metz. C'est un énorme objectif et ce serait marquant pour nous", ajoute la native du Mans.

Avec cinq points au compteur, les championnes de France sont bien placées pour la qualification en quarts de finale, mais ne devront plus trop céder de points si elles veulent terminer à l'une des deux premières places et avoir le privilège de recevoir le match retour du quart.

"Il n'y a pas de calculs particuliers. On l'a vu l'année dernière, on joue le premier match à l'extérieur et ça ne nous a malgré tout pas réussi", précise Manon Houette, alors que l'an passé, Metz avait l'avantage de recevoir au retour, mais était passé totalement à côté du match aller à Bucarest.

Dans le même groupe que Metz et Rostov, Brest, avec ses trois championnes d'Europe (Allison Pineau, Pauletta Foppa et Pauline Coatanea) ne compte que deux points, et devra impérativement s'imposer samedi à Odense pour garder un espoir de voir les quarts de finale.

Sans la demi-centre suédoise Isabelle Gullden, en pause maternité, elles pourront s'appuyer sur l'arrière droit slovène Ana Gros, troisième meilleure buteuse de la première phase de groupes.

Dans l'autre groupe, les Hongroises de Györ, doubles championnes d'Europe en titre et ce qui se fait de mieux sur la planète féminine du hand en clubs, sont invaincues, avec huit points sur huit possibles.

Leurs principales rivales de Bucarest, demi-finalistes l'an passé en Ligue des champions, abordent cette seconde phase avec six points, mais amoindries sans leur arrière gauche Cristina Neagu, gravement blessée au genou droit à l'Euro-2018 avec la Roumanie.

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