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Incendie à Saint-Chamas: la situation sanitaire "stabilisée", selon la préfecture

L'incendie d'un centre privé de recyclage de déchets situé à Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône, devrait être définitivement éteint dans quelques jours et la situation sanitaire est "pour l'heure stabilisée", a annoncé mercredi la préfecture dans un communiqué.

"L'achèvement des opérations de déconstruction du bâtiment, permettant de consacrer l'extinction définitive de l'incendie, a été décalé de quelques jours", a-t-elle indiqué.

"Une large partie du bâtiment est néanmoins d'ores et déjà démolie et accessible et va être noyée", selon la même source, qui précise que "les opérations d'extinction définitive (opérations de noyage)" seront amorcées jeudi.

La préfecture a forcé la société Recyclage Concept 13, qui stockait dans son entrepôt de 3.200 m2 des déchets apportés par des industriels afin de les trier puis de les revendre à des sociétés de recyclage, à faire démolir le bâtiment pour que les soldats du feu puissent enfin accéder à l'ensemble des détritus.

"Les sapeurs-pompiers du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Bouches-du-Rhône ont par ailleurs mis en place un rideau d'eau renforcé limitant les rejets de fumées", a poursuivi la préfecture.

De nombreux riverains se sont dits incommodés par des dégagements de fumée depuis le début de l'incendie, qui s'est déclenché le 26 décembre.

Au plus fort du feu, la pollution a atteint 800 microgrammes de particules fines par mètre cube d'air à certaines heures de la journée, des niveaux comparables à ceux que connaît Pékin lors des pics de pollution. Le seuil d'alerte journalier pour préserver la santé est dix fois plus bas.

"Santé publique France signale une baisse du nombre de signalements émis par les habitants et une absence de retours significatifs de la part de la médecine de ville et des services d'urgences depuis le début de l'incendie", a noté la préfecture dans son communiqué.

"La situation sanitaire est pour l'heure stabilisée" et suivie par l'Agence régionale de santé et les agents d'Atmosud, une association agréée de surveillance de l'air, a ajouté la préfecture, selon qui "aucune nappe phréatique approvisionnant le réseau d'eau potable, ou des puits autorisés, n'est concernée par l'incident".

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