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Jean-Vincent Placé s'excuse et dit vouloir soigner son "alcoolisme"

L'ex-secrétaire d'Etat Jean-Vincent Placé, récemment renvoyé devant la justice pour violences, injures et outrage après une soirée très alcoolisée à Paris, s'excuse dans Paris Match et dit vouloir soigner son "alcoolisme".

"Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai les conséquences. Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m'excuse aussi", a-t-il dit à l'hebdomadaire, qui précise qu'il a également écrit une lettre d'excuses au préfet de police.

"Les trente-sept heures de garde à vue ont eu un mérite: j’ai enfin pris le temps de réfléchir. J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme", poursuit l'ancien sénateur écologiste et ex-président de l'Union des Démocrates et des Ecologistes (UDE).

"Une chose est de boire trop, une autre d’être pris pour un pervers et un raciste. Je n’ai jamais insulté cette jeune femme. Elle l’a confirmé lors de la confrontation. Je n’ai jamais proféré d’insultes racistes. Encore moins avec ce videur qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe. Lui m’a mis une gifle, mes lunettes sont tombées, elles se sont cassées en deux. L’outrage aux policiers est à replacer dans ce contexte d’énervement", se défend-il en outre.

M. Placé dit enfin vouloir "solder le temps d'avant, présenter (ses) excuses, arrêter de boire". "Mais après, je veux qu’on me laisse tranquille", conclut-il.

Jean-Vincent Placé a été arrêté début avril après une soirée très alcoolisée à Paris. Il doit comparaître le 11 juillet au tribunal pour violences, injures à caractère racial et outrage à agents. Le délégué général de l'UDE, Mathieu Cuip, a indiqué mardi qu'il avait démissionné de la présidence du parti.

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