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JO-2018: au premier jour, la paix toujours au centre des Jeux

Cette fois, c'est à la patinoire que le rapprochement s'est affiché: les dirigeants des deux Corées ont de nouveau brisé la glace en encourageant conjointement l'équipe unifiée de hockey féminin, lors de la première journée des JO-2018 où les premiers titres étaient décernés.

Au lendemain de la cérémonie d'ouverture, les Jeux de la paix continuent donc de véhiculer un nouveau souffle dans les relations entre les deux frères ennemis, toujours officiellement en guerre depuis 1953.

Une rencontre en matinée, un match ensemble et une proposition majuscule, transmise par la soeur de Kim Jong Un: le numéro un nord-coréen a invité samedi le président sud-coréen Moon Jae-in à un sommet à Pyongyang.

M. Kim est prêt à rencontrer M. Moon "aussi tôt que possible" mais celui-ci n'a pas pour l'heure accepté cette offre, a précisé un porte-parole de la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne.

Un tel sommet serait le troisième du genre, après les rencontres entre le père de M. Kim, Kim Jong Il, et les Sud-Coréens Kim Dae-jung et Roh Moo-Hyun en 2000 et 2007, à chaque fois à Pyongyang.

Mais il pourrait semer la discorde entre M. Moon, tenant du dialogue avec le Nord et le président américain Donald Trump, qui jusqu'à récemment, échangeaient insultes personnelles et menaces apocalyptiques.

Les sourires étaient en tout cas de nouveau de sortie à la patinoire olympique de Gangneung, la ville côtière qui accueille les épreuves de glace des JO.

Positionnés en tribunes dans une rangée juste derrière les désormais fameuses pom-pom girls nord-coréennes, assis à la gauche de Thomas Bach le président du CIO, la soeur du leader coréen et le président de Corée du Nord ont allègrement salués leurs supporteurs. Tout comme le président sud-coréen, assis lui à la droite de Thomas Bach.

- Dahlmeier, nouvelle reine du biathlon -

Ce match de l'équipe de Corée unifiée de hockey féminin était un des symboles forts du rapprochement observé entre les deux voisins depuis les dernière semaines, dans le cadre des "Jeux de la paix" voulus par la Corée du Sud.

Ce que les Etats-Unis ont qualifié "d'offensive de charme" opérée par le Nord, et contre laquelle la Corée du Sud devrait se prémunir, selon Washington.

Dans ce contexte diplomatique riche, la première médaille d'or des ces Jeux-2018 a eu quelque mal à percer la neige.

Mais la Suédoise Charlotte Kalla n'en aura certainement cure, elle qui décroche à 30 ans son 3e titre olympique (après celui du 10 km libre de Vancouver 2010 et du relais 4X5 km à Sotchi en 2014).

Sa dauphine, la Norvégienne Marit Björgen avait toutefois toutes les raisons d'afficher un grand sourire: avec ce nouvel argent, elle est devenue la sportive la plus médaillée de l'histoire des jeux Olympiques d'hiver (11 médailles).

Encore trois, ce qui est tout à fait envisageable, et elle dépassera son compatriote Ole Einar Bjorndalen, le patriarche du biathlon, au firmament des sports de neige.

En biathlon, l'Allemande Laura Dahlmeier a confirmé qu'à 24 ans, elle s'affirmait comme la nouvelle reine de la discipline, avec sa victoire sur le sprint.

Pour la France, pas encore de médaille. Thibaut Fauconnet était au rendez-vous de la finale du 1500 m en short-track, mais il a finalement chuté.

C'est le Sud-Coréen Lim Hyo-jun qui a triomphé, offrant du même coup sa première médaille au pays hôte.

En patinage de vitesse, les Pays-Bas se sont eux offerts un triplé chez les dames, sur 3.000 m. Le dernier titre en jeu samedi, le saut à skis messieurs au petit tremplin est revenu à l'Allemand Andreas Wellinger.

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