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JO-2024: moins de sports additionnels qu'à Tokyo en 2020, explique Estanguet

Les Jeux olympiques à Paris en 2024 compteront moins de sports additionnels qu'aux JO-2020 à Tokyo, "deux, trois peut-être quatre" contre cinq au Japon, a expliqué Tony Estanguet, président du Comité d'organisation (Cojo) Paris-2024, mercredi à Bangkok.

"C'est clair qu'aujourd'hui le comité olympique souhaite que les Jeux de Paris-2024 soient plus petits que les Jeux de Tokyo-2020 en termes de nombre d'athlètes, en termes de nombre de sports", a-t-il mis en garde lors d'un entretien accordé à l'AFP à Bangkok en marge du salon SportAccord, grand rendez-vous annuel des fédérations sportives internationales.

"Dans nos discussions, il faut déjà qu'on ait en tête qu'il y aura de la place pour deux, trois, peut-être quatre sports", a ajouté le triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012).

Le programme olympique sera maintenu à 28 sports, mais les cinq sports additionnels (karaté, surf, escalade, skate et baseball/softball) de Tokyo n'ont aucune garantie d'être à nouveau au programme en 2024.

"Ce n'est pas parce qu'un sport a été olympique à Tokyo qu'il sera forcément olympique à Paris. On remet tout à plat", a insisté Estanguet, très courtisé à Bangkok par les fédérations souhaitant faire partie des rares élus.

Il a précisé que les sports additionnels sélectionnés seraient révélés en décembre 2020, après les JO de Tokyo. "Le CIO nous demande que la dernière validation soit en décembre 2020, ce qui nous laisse aussi l'opportunité de regarder ce qui va se passer pendant les Jeux de Tokyo", a-t-il indiqué.

Il a évoqué entre autres possibles entrées parmi les sports additionnels de la pétanque, qui fait partie des sports "qui ont une tradition en France" et "vont parler à une jeunesse", assure-t-il.

Tony Estanguet a enfin insisté sur sa volonté de "garder l'enveloppe budgétaire".

Le budget total prévu des Jeux olympiques s'élève aujourd'hui à 6,8 milliards d'euros: 3,8 milliards sont issus du privé (CIO, sponsors, billetterie) pour organiser les compétitions -- un chiffre qui peut évoluer en fonction des recettes -- et 3 milliards sont consacrés aux chantiers, dont 1,5 milliard d'argent public.

C'est cette partie qui est surtout visée par un récent rapport remis au gouvernement français. Principal sujet d'inquiétude, le centre aquatique, équipement phare des Jeux pour la natation et le plongeon, qui doit sortir de terre à Saint-Denis, juste à côté du Stade de France, qui accueillera les cérémonies d'ouverture et de clôture et les compétition d'athlétisme.

"Le lieu n'est pas menacé", mais plusieurs projets d'architecture restent à l'étude, a déclaré Tony Estanguet devant la presse internationale à Bangkok.

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