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L'avenir de la F1 après 2020 "devrait" être éclairci le 26 mars, indique Todt

"Nous devrions pouvoir présenter des propositions globales" sur l'avenir de la Formule 1 après 2020 le 26 mars, a annoncé le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Jean Todt vendredi, en marge du Grand Prix d'Australie.

"Nous avons une réunion du Groupe stratégique (qui réunit la FIA, le promoteur Formula One et les écuries historiques et de pointe) le 26 mars à Londres, ainsi que de la Commission F1 (de la FIA)", a indiqué Todt lors d'une conférence de presse.

"Nous devrions pouvoir présenter des propositions globales sur le volet commercial et financier, le plafonnement des budgets, les règlementations moteur et châssis ainsi que la gouvernance", a-t-il poursuivi.

"Je pense que ces discussions doivent avoir lieu en privé, entre nous et les écuries", a précisé le patron de la F1, Chase Carey, lors de cette conférence de presse. Mais "nous avons réalisé de bons progrès", a-t-il ajouté.

Les Accords Concorde, qui régissent la catégorie reine du sport automobile, doivent être renouvelés à partir de 2021 et sont actuellement renégociés.

Son propriétaire depuis 2017, Liberty Media, veut en profiter pour rendre le sport plus équitable et plus concurrentiel. Carey y voit "une plateforme pour faire véritablement décoller (la F1) après 2021" et la "rendre plus attractive pour de nouveaux entrants".

Todt, en effet, souhaiterait idéalement avoir douze écuries sur la grille au lieu de dix aujourd'hui.

"Nous avons été en contact avec un certain nombre de nouveaux entrants potentiels du côté des équipes, assure le patron de la F1. Il faut finaliser ces accords pour qu'ils puissent décider en connaissance de cause."

L'objectif, ajoute-t-il, est toutefois avant tout que "ceux qui sont déjà là le restent".

Une réponse aux écuries, plus frileuses sur le sujet, à l'instar de Mercedes et Red Bull, dont le patron Christian Horner appelait dans une conférence de presse distincte jeudi à "privilégier la qualité à la quantité".

Les deux dirigeants reconnaissent par ailleurs que les chances sont faibles "à court et moyen terme" d'attirer un nouveau motoriste dans le sport, aux côtés de Mercedes, Ferrari, Renault et Honda actuellement.

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