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L'EI contrôle désormais moins de 1% de son "califat", selon la coalition internationale

Le groupe Etat islamique (EI) ne contrôle plus désormais que moins de 1% de son "califat" autoproclamé, qui couvrait autrefois de vastes régions à cheval sur la Syrie et l'Irak, a annoncé jeudi la coalition internationale antijihadiste emmenée par Washington.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014, l'EI a vu son territoire se réduire comme peau de chagrin face à de multiples offensives en Syrie et en Irak.

Les jihadistes sont aujourd'hui acculés dans un ultime réduit dans l'est syrien, où ils sont la cible d'une offensive des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance arabo-kurde soutenue par la coalition internationale.

En Syrie, ces "forces partenaires" ont désormais "libéré environ 99,5% des territoires contrôlés par l'EI", a annoncé la coalition dans un communiqué.

"Alors que nous continuons de presser les combattants de l'EI restant dans un carré toujours plus petit --désormais moins de 1% du +califat+ originel--, ils cherchent à s'échapper en se mêlant aux femmes et aux enfants innocents qui tentent de fuir les combats", souligne encore le communiqué.

"Ces tactiques ne vont pas marcher", indique un commandant-adjoint de la coalition, le général britannique Christopher Ghika, cité dans ce texte.

Les FDS mènent actuellement une opération dans la province de Deir Ezzor contre l'ultime réduit de l'EI, près de la frontière irakienne.

Mais leur assaut a été temporairement suspendu depuis plusieurs jours, les combattants des FDS sur le terrain expliquant que les jihadistes utilisent les civils encore présents dans le bastion en tant que "boucliers humains".

Depuis début décembre, plus de 37.000 personnes ont fui cet ultime réduit jihadiste, principalement des familles de l'EI, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi eux, se trouvent environ 3.400 jihadistes, selon la même source.

Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 360.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

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