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L'Equateur continuera à protéger Julian Assange

L'Equateur a annoncé mardi qu'il continuerait à protéger Julian Assange, réfugié dans son ambassade à Londres depuis 2012, à la suite de la décision de la justice britannique de maintenir son mandat d'arrêt contre le fondateur de WikiLeaks.

Quito "maintiendra la protection internationale pour le citoyen Julian Assange tant que sa vie sera en danger", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, soulignant qu'il continuait à chercher avec le Royaume-Uni une "solution satisfaisante pour les deux pays et respectueuse des droits de l'homme".

Mardi, la juge britannique Emma Arbuthnot a refusé de lever le mandat d'arrêt émis par la police locale contre Julian Assange pour avoir enfreint les règles de sa mise en liberté conditionnelle en se réfugiant à l'ambassade équatorienne.

Le 13 février, la magistrate doit par ailleurs décider, à la demande des avocats du fondateur de WikiLeaks, s'il est d'intérêt public de maintenir le mandat d'arrêt européen émis à son encontre, la Suède ayant classé l'affaire dans laquelle il était suspecté de viol présumé.

Julian Assange craint de quitter l'ambassade équatorienne et d'être arrêté puis extradé aux Etats-Unis pour la diffusion via son site internet de milliers de documents officiels secrets de ce pays.

Le président Lenin Moreno a déclaré il y a deux semaines avoir "parlé avec l'ambassadrice de Grande-Bretagne" à Quito. Celle ci "est d'accord pour trouver ensemble une solution protégeant la vie de Julian Assange qui, en même temps, pourra être sanctionné pour l'erreur qu'il a commise", selon le président équatorien.

Après lui avoir accordé la naturalisation en décembre dernier, Quito a demandé à Londres de reconnaître le fondateur de WikiLeaks comme étant un agent diplomatique, ce qui l'aurait fait bénéficier de l'immunité lui permettant de quitter l'ambassade sans être arrêté. Mais le Royaume-Uni a rejeté cette requête.

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