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XV de France: Fofana, en partie à part

Le centre du XV de France Wesley Fofana, forfait pour le premier test de juin contre la Nouvelle-Zélande samedi à Auckland (11-52), a participé au début de l'entraînement de lundi avec le reste du groupe avant d'effectuer de son côté un travail spécifique.

Le joueur de Clermont, âgé de 30 ans et dont la dernière des 44 sélections remonte à novembre 2016, face aux... All Blacks (19-24 au Stade de France), a normalement participé à l'opposition raisonnée de début de séance, sans paraître ressentir de gêne au genou gauche, pour le retour des Bleus au terrain après un jour de repos et avant le deuxième test-match face aux Néo-Zélandais, samedi à Wellington.

Ménagé toute la semaine dernière en raison d'un début de tendinite, Fofana a ensuite travaillé à part avec Nicolas Jeanjean, l'un des préparateurs physiques, sur la pelouse du North Harbour Stadium, au nord d'Auckland, où les Bleus sont arrivés vers 15h15 locales (5h15 françaises).

En toute fin d'entraînement, le Clermontois, victime en 2017 de deux blessures graves --rupture du tendon d'Achille puis hernie cervicale -- qui ont gâché ses deux dernières saisons, a peaufiné son jeu au pied courant avec son partenaire à l'ASM Rémi Lamerat pendant que subsistaient seulement sur le terrain Morgan Parra, Anthony Belleau et Jules Plisson, qui réglaient la mire face aux poteaux.

Après l'opposition, qui a mis aux prises les titulaires de samedi -- plus Gaël Fickou à la place de Rémy Grosso, forfait pour la suite de la tournée -- et les autres, les 33 Bleus (Judicaël Cancoriet et Djibril Camara doivent rejoindre les Barbarians français mardi) se sont répartis par ateliers.

Les avants qui ont débuté samedi ont notamment travaillé assez longuement, sous la direction de Julien Bonnaire, la touche, secteur qui a failli lors du premier test (cinq lancers perdus).

En toute fin de séance, Bonnaire et le capitaine de touche Yoann Maestri ont échangé avec Laurent Travers, entraîneur des avants du Racing 92 en observation auprès des Bleus cette semaine (comme celui des arrières Laurent Labit), sous le regard du sélectionneur Jacques Brunel et de l'entraîneur de la mêlée, Sébastien Bruno.

Avant, Maestri avait multiplié les prises de balles aériennes sous les renvois, pendant que Parra répétait ses sorties de camp au pied.

- Le message de Laporte -

Et avant le départ pour l'entraînement, le président de la Fédération Bernard Laporte, arrivé dimanche de Nouvelle-Calédonie, s'était adressé brièvement au groupe avant de repartir dans l'après-midi en France pour assister à la demi-finale du championnat du monde des moins de 20 ans entre la France et la Nouvelle-Zélande, à Perpignan.

Dans la matinée, deux des trois finalistes du Top 14, Mathieu Babillot et Benjamin Fall, arrivés mercredi dernier, avaient eux satisfait aux obligations médiatiques.

Forcément, Babillot le Castrais était sur son petit nuage après avoir soulevé le Bouclier de Brennus, qu'il a pu présenter avec le reste de l'équipe aux supporters tarnais dimanche 3 juin avant de s'envoler pour la Nouvelle-Zélande.

"C'était juste un truc de dingue, un rêve de gosse de voir tout le peuple castrais. C'était vraiment impressionnant: en bus, on a mis je ne sais combien de temps pour arriver en ville, il y avait un monde fou" a-t-il déclaré.

"Les anciens disaient qu'il y avait plus de monde qu'en 2013 (date du précédent titre de champion de France du CO, NDLR). C'était un grand moment dont je me souviendrai toute ma vie" a-t-il ajouté.

Fall, battu avec Montpellier (13-29), était lui content d'avoir pu passer, en compagnie de Kélian Galletier, à "quelque chose de nouveau avec l'équipe de France". "C'était nécessaire car le moral des troupes était bien touché après cette finale", a-t-il poursuivi.

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