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Ces conditions sévères avaient déjà posé de nombreux problèmes samedi pendant l'épreuve de saut à ski, disputée en nocturne. La plupart des sauteurs ont dû attendre leur tour de longues minutes, assis en haut de la rampe de lancement, frigorifiés malgré les couvertures que leur déposaient leur staff technique sur les épaules.
"C'était une loterie", a réagi le Polonais Dawid Kubacki, 35e de l'épreuve et fataliste face aux changements de cap et de force des vents. L'épreuve s'est ainsi terminée avec plus d'une heure de retard sur le planning. "La sécurité des athlètes est notre priorité", a martelé Mark Adams, porte-parole du Comité international olympique (CIO), dimanche matin. La prudence a donc été choisie, alors que les vents forts, de 50 km/h à 72 km/h, ont déjà eu des conséquences encore plus lourdes avec l'annulation de la descente messieurs de ski alpin, premier temps fort sportif des JO. L'épreuve est reportée à jeudi.
"Résister à un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 7,0"
Les organisateurs ne se laissent toutefois pas abattre, gardant pour le moment leur calme puisque, comme à chaque olympiade, des journées de réserve ont été placées dans le calendrier justement pour parer aux impondérables météorologiques. Dimanche matin, la nature s'est également rappelée au bon souvenir des organisateurs par l'entremise d'un petit séisme de magnitude 4,6 qui a touché l'est de la Corée du Sud, où se déroulent les Jeux.
"Tous les sites prévus pour les JO ont été construits de telle manière qu'ils peuvent résister à un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 7,0", a annoncé le comité organisateur. La secousse a en tout cas déclenché une alerte d'avertissements automatiques, envoyés à toutes les personnes présentes sur le site des Jeux.